Les paroles de la chanson
« Noir ou blanc »
Les Misérables (1980)
{Javert}
Je ne marche pas, la vertu d’un fonctionnaire
Ne sera pas prise au piège de la vertu d’un forçat
Il n’y a que deux vérités, l’homme est soit bon, soit mauvais
Mais, lui, qu’est-il, bon ou mauvais, faux ou vrai?
Comme si le bien pouvait se servir du mal
Pour faire douter un juste et pour torturer son âme
Je ne veux pas la proie du doute
Cet accident ne peut dévier ma route
Il n’y a que deux sortes d’homme et pas d’autre
Une pour subir et une autre pour sévir
Noir ou blanc, dehors la loi ou dedans
Noir ou blanc, c’est Javert ou Valjean
Pourquoi ai-je permis à cet homme
De me laisser vivre après lui?
Sa voix bat comme un métronome
En moi, dit-il vrai ou a-t-il menti?
J’avais le droit d’être tué et d’exiger
Qu’on me fusille de force sur l’heure
Pour ne pas voir Satan vainqueur
Le pardon pour la haine
Malfaiteur bienfaisant
C’est ainsi qu’on gangrène
L’État et ces agents
Être de granit et douter
Être chien de garde et lécher
Être de glace et se voir fondre
Être le rempart au feu qui s’effondre
Je cherche et ne retrouve plus
Qu’étais-je donc?
Que suis-je encore et quel démon
Se joue de moi à mon insu?
Je lâche prise, je me noie
Tout à coup comme il fait froid
Quand je regarde vers le fond
Je ne vois que tourbillons
Je préfère quitter ce monde
Qui tolère les Valjean
Et où Javert volerait
Le pain du gouvernement
Je ne marche pas, la vertu d’un fonctionnaire
Ne sera pas prise au piège de la vertu d’un forçat
Il n’y a que deux vérités, l’homme est soit bon, soit mauvais
Mais, lui, qu’est-il, bon ou mauvais, faux ou vrai?
Comme si le bien pouvait se servir du mal
Pour faire douter un juste et pour torturer son âme
Je ne veux pas la proie du doute
Cet accident ne peut dévier ma route
Il n’y a que deux sortes d’homme et pas d’autre
Une pour subir et une autre pour sévir
Noir ou blanc, dehors la loi ou dedans
Noir ou blanc, c’est Javert ou Valjean
Pourquoi ai-je permis à cet homme
De me laisser vivre après lui?
Sa voix bat comme un métronome
En moi, dit-il vrai ou a-t-il menti?
J’avais le droit d’être tué et d’exiger
Qu’on me fusille de force sur l’heure
Pour ne pas voir Satan vainqueur
Le pardon pour la haine
Malfaiteur bienfaisant
C’est ainsi qu’on gangrène
L’État et ces agents
Être de granit et douter
Être chien de garde et lécher
Être de glace et se voir fondre
Être le rempart au feu qui s’effondre
Je cherche et ne retrouve plus
Qu’étais-je donc?
Que suis-je encore et quel démon
Se joue de moi à mon insu?
Je lâche prise, je me noie
Tout à coup comme il fait froid
Quand je regarde vers le fond
Je ne vois que tourbillons
Je préfère quitter ce monde
Qui tolère les Valjean
Et où Javert volerait
Le pain du gouvernement