Les paroles de la chanson
« Ne ferme pas les yeux »
Michèle Bernard
Ton visage, je l’ai pris entre mes mains
Comme un cadeau qu’on déplie jusqu’à demain
Et ton corps qui fait la roue
L’ai mis entre mes genoux
Et notre grand lit carré
Dans l’amour a chaviré
Deux visages, un oreiller
Plumes pour oiseaux fatigués
Qui, dans le mitan du lit,
Mêlent leurs mélancolies
{Refrain:}
Ne ferme pas les yeux
Le marchand d’ malheur fait sa ronde
Si on s’endort jusqu’à la fin du monde
Ça s’ra fini, nous deux
Serait-ce un refuge, encore, que cet amour
Quand on saigne, quand on pleure tout autour
Comme un voyage banal
Nos doigts parcourent le journal
Qui s’effeuille dans la nuit
Lettre morte au pied du lit
Sur leur branche, deux oiseaux
Repus d’images et de mots
Vois : la misère est si grande
Que l’on peut y boire ensemble
{au Refrain}
La rivière est profonde qui mène à toi
Et sur ton cœur, j’entends le monde qui bat
C’est sur ta peau que j’apprends
L’horreur des coups et du sang
Ceux qu’on frappe dans la nuit
Mêlent à nos plaintes leurs cris
Chevaux du roi, ma colère
Galopez, frappez vos fers
Dans les torrents que retient
Le si doux rempart de nos mains
{au Refrain}
Au bout de l’amour, il y a le matin
Qui nous serre les dents, nous ferme les poings
Ne pleurons pas nos caresses
La nuit nous prend et nous laisse
Aux marches de nos palais
Un goût âcre de regret
Courons jusqu’à la lumière
Il nous reste tant à faire
Pour étreindre jusqu’au bout
Nos vies à dormir debout
{au Refrain}
Comme un cadeau qu’on déplie jusqu’à demain
Et ton corps qui fait la roue
L’ai mis entre mes genoux
Et notre grand lit carré
Dans l’amour a chaviré
Deux visages, un oreiller
Plumes pour oiseaux fatigués
Qui, dans le mitan du lit,
Mêlent leurs mélancolies
{Refrain:}
Ne ferme pas les yeux
Le marchand d’ malheur fait sa ronde
Si on s’endort jusqu’à la fin du monde
Ça s’ra fini, nous deux
Serait-ce un refuge, encore, que cet amour
Quand on saigne, quand on pleure tout autour
Comme un voyage banal
Nos doigts parcourent le journal
Qui s’effeuille dans la nuit
Lettre morte au pied du lit
Sur leur branche, deux oiseaux
Repus d’images et de mots
Vois : la misère est si grande
Que l’on peut y boire ensemble
{au Refrain}
La rivière est profonde qui mène à toi
Et sur ton cœur, j’entends le monde qui bat
C’est sur ta peau que j’apprends
L’horreur des coups et du sang
Ceux qu’on frappe dans la nuit
Mêlent à nos plaintes leurs cris
Chevaux du roi, ma colère
Galopez, frappez vos fers
Dans les torrents que retient
Le si doux rempart de nos mains
{au Refrain}
Au bout de l’amour, il y a le matin
Qui nous serre les dents, nous ferme les poings
Ne pleurons pas nos caresses
La nuit nous prend et nous laisse
Aux marches de nos palais
Un goût âcre de regret
Courons jusqu’à la lumière
Il nous reste tant à faire
Pour étreindre jusqu’au bout
Nos vies à dormir debout
{au Refrain}