Les paroles de la chanson
« Musique mécanique »
Juliette Gréco
Quand l’été vient, de ma fenêtre sous les toits
J’entends monter du vieux bistro qu’est tout en bas
Une rumeur pleine de rires et de chansons
Des polkas
Pianola
Les jolies filles aux cheveux courts, aux talons longs
Viennent chercher un p’tit béguin, un p’tit frisson
Le patron sert le muscadet dans des verres verts
Un vin frais
Qui égaie
Et la musique tourne, tourne, et les danseurs
S’enlacent comme ils enlaceraient le vrai bonheur
Instant fragile où l’amour passe, où l’amour naît
Et vous met
La tête à l’envers
Le patron invite la patronne
Ils oublient soudain leur comptoir
Et s’ mêlent aux fripons, aux friponnes
Qui gambillent devant le p’tit bar
Voici vingt ans qu’il ont repris ce vieux café
Ils l’ont laissé tel qu’il était, sans rien changer
La vieille glace a bien vu dix mille amoureux
Se regarder
Dans les yeux
Même s’il tombe de la pluie sur les pavés
Y a du soleil quand l’ pianola s’ met à tourner
Les vieux clients hochent la tête en cadence
Pour rythmer
Chaque danse
Le chien bourru met son museau sur ses grosses pattes
Le chat blanc finit sa toilette sans faire d’épate
Encore un coup de vin clairet, et puis l’on part
Au revoir
On r’viendra ce soir
La nuit venue, j’ suis descendue dans le p’tit bar
L’ pianola jouait sa musique un peu bizarre
Y avait un gars assis tout au bout du comptoir
Je me suis
Approchée
Il a souri, on s’est compris sans rien dire et
Serrés bien fort l’un contre l’autre, on a dansé
Son cœur battait, mon cœur battait sans s’arrêter
Et on s’est
Embrassés
Et maintenant, on vit ensemble, on est heureux
Quand vient l’été, à la fenêtre, on rêve à deux
Et chaque soir, monte vers nous la musique
La jolie
Musique mécanique
J’entends monter du vieux bistro qu’est tout en bas
Une rumeur pleine de rires et de chansons
Des polkas
Pianola
Les jolies filles aux cheveux courts, aux talons longs
Viennent chercher un p’tit béguin, un p’tit frisson
Le patron sert le muscadet dans des verres verts
Un vin frais
Qui égaie
Et la musique tourne, tourne, et les danseurs
S’enlacent comme ils enlaceraient le vrai bonheur
Instant fragile où l’amour passe, où l’amour naît
Et vous met
La tête à l’envers
Le patron invite la patronne
Ils oublient soudain leur comptoir
Et s’ mêlent aux fripons, aux friponnes
Qui gambillent devant le p’tit bar
Voici vingt ans qu’il ont repris ce vieux café
Ils l’ont laissé tel qu’il était, sans rien changer
La vieille glace a bien vu dix mille amoureux
Se regarder
Dans les yeux
Même s’il tombe de la pluie sur les pavés
Y a du soleil quand l’ pianola s’ met à tourner
Les vieux clients hochent la tête en cadence
Pour rythmer
Chaque danse
Le chien bourru met son museau sur ses grosses pattes
Le chat blanc finit sa toilette sans faire d’épate
Encore un coup de vin clairet, et puis l’on part
Au revoir
On r’viendra ce soir
La nuit venue, j’ suis descendue dans le p’tit bar
L’ pianola jouait sa musique un peu bizarre
Y avait un gars assis tout au bout du comptoir
Je me suis
Approchée
Il a souri, on s’est compris sans rien dire et
Serrés bien fort l’un contre l’autre, on a dansé
Son cœur battait, mon cœur battait sans s’arrêter
Et on s’est
Embrassés
Et maintenant, on vit ensemble, on est heureux
Quand vient l’été, à la fenêtre, on rêve à deux
Et chaque soir, monte vers nous la musique
La jolie
Musique mécanique