Les paroles de la chanson
« Montparis »
Claude Nougaro
A Lutèce voguant aux aurores de nacre
Clocher, sonne là-haut la cloche des patries
A la cité des rois, des croix, des gueux, des sacres
Que retentisse encore le glas gras des tueries
A la ville lumière éteinte en simulacres
Fous-nous le gros bourdon, beffroi du capital
Carillons sonnez tous à cette capitale
Que la guerre épargna et que la paix massacre
Ton Pastis, je le bois dans tes pluies
Montparis
Ton azur, je m’y noie autour de mes nuits
Montparis
Jusque dans tes rats, tu sais que tu m’auras
Montparis
J’te promets, chiche que dans tes îles
J’vais te faire un Brésil
Parie!
L’aile de tes ponts inonde mon front
D’une encre d’esprit
Montparis
Même quand le Pont-Neuf, pauvre Ravaillac
Descend Henri IV
J’aime ta chanson sur tes cents mille scènes
Montparis
Je t’aimerai avant que j’exhale
Ma dernière halle
Parie
De mon sud suant son soleil noir,
Tu m’aspirais, Paname
Auberge étoilée où s’attablaient
Les affamés de flammes
Port étincelant, où débarquaient
Tous les marins de l’âme,
J’accourus vers toi, Paris!
Mes souliers sont en cuir de chaussette
Mes chaussette sont en laine de pieds nus
Mais c’était pour mieux déguster
Et tâter et têter
Ta peau Esie
Car, bien sûr, je cherchais les poètes
C’est-à-dire ceux qui baisent avec les nues
Et c’était ici que le grand vent de l’invention
Faisait valser les têtes
Paris
Jérusalem de l’intelligence
Doux murmure des jubilations
Je t’en prie
Oh je t’en prie, oui je t’en prie
Toi qui fus un grain de beauté du monde
Sois grain de bonté du monde
Parie
Au nom de tous ceux qui vivent
Dans le sandwich de tes rives
Ceux qui t’aiment et te salivent
Sans les mots pour qu’on l’écrive,
Les Quasimodos qui claquent
Dans tes flics et dans tes flaques
Sonneront des cloches de Tour Eiffel...
A Lutèce voguant aux aurores de nacre
Clocher, sonne là-haut la cloche des patries
A la cité des rois, des croix, des gueux, des sacres
Que retentisse encore le glas gras des tueries
A la ville lumière éteinte en simulacres
Fous-nous le gros bourdon, beffroi du capital
Carillons sonnez tous à cette capitale
Que la guerre épargna et que la paix massacre
Vieille dame
elle gravit
l’escalier
en hissant
son mouron
vers son île
canari...
Clocher, sonne là-haut la cloche des patries
A la cité des rois, des croix, des gueux, des sacres
Que retentisse encore le glas gras des tueries
A la ville lumière éteinte en simulacres
Fous-nous le gros bourdon, beffroi du capital
Carillons sonnez tous à cette capitale
Que la guerre épargna et que la paix massacre
Ton Pastis, je le bois dans tes pluies
Montparis
Ton azur, je m’y noie autour de mes nuits
Montparis
Jusque dans tes rats, tu sais que tu m’auras
Montparis
J’te promets, chiche que dans tes îles
J’vais te faire un Brésil
Parie!
L’aile de tes ponts inonde mon front
D’une encre d’esprit
Montparis
Même quand le Pont-Neuf, pauvre Ravaillac
Descend Henri IV
J’aime ta chanson sur tes cents mille scènes
Montparis
Je t’aimerai avant que j’exhale
Ma dernière halle
Parie
De mon sud suant son soleil noir,
Tu m’aspirais, Paname
Auberge étoilée où s’attablaient
Les affamés de flammes
Port étincelant, où débarquaient
Tous les marins de l’âme,
J’accourus vers toi, Paris!
Mes souliers sont en cuir de chaussette
Mes chaussette sont en laine de pieds nus
Mais c’était pour mieux déguster
Et tâter et têter
Ta peau Esie
Car, bien sûr, je cherchais les poètes
C’est-à-dire ceux qui baisent avec les nues
Et c’était ici que le grand vent de l’invention
Faisait valser les têtes
Paris
Jérusalem de l’intelligence
Doux murmure des jubilations
Je t’en prie
Oh je t’en prie, oui je t’en prie
Toi qui fus un grain de beauté du monde
Sois grain de bonté du monde
Parie
Au nom de tous ceux qui vivent
Dans le sandwich de tes rives
Ceux qui t’aiment et te salivent
Sans les mots pour qu’on l’écrive,
Les Quasimodos qui claquent
Dans tes flics et dans tes flaques
Sonneront des cloches de Tour Eiffel...
A Lutèce voguant aux aurores de nacre
Clocher, sonne là-haut la cloche des patries
A la cité des rois, des croix, des gueux, des sacres
Que retentisse encore le glas gras des tueries
A la ville lumière éteinte en simulacres
Fous-nous le gros bourdon, beffroi du capital
Carillons sonnez tous à cette capitale
Que la guerre épargna et que la paix massacre
Vieille dame
elle gravit
l’escalier
en hissant
son mouron
vers son île
canari...