Les paroles de la chanson
« Monsieur proust »
José Salcy
Dans son lit, dans la nuit
Monsieur Proust écrit
Son cahier est taché
De café au lait
Il retrouve le temps perdu
Et Albertine disparue
Combray et Venise où il n’ira jamais plus
Il revoit Cabourg et la mer
Adolescent avec sa grand-mère
Le grand hôtel, tous les parfums éphémères
Et la "vue de Delft" de Vermeer
Regarde le hibou solitaire
Il tousse un peu, c’est le matin, tout se perd
Dans son lit, dans la nuit
Monsieur Proust écrit
Et le thé de Céleste
Pleut sur Paris
Aux anges, il envoie un taxi
À pas feutrés, ils entrent chez lui
Jouer dans sa cathédrale engloutie
Quelque quatuor oublié
Une sonate qui lui plaît
Du César Franck, du Saint-Saëns ou du Fauré
Étrange papillon rêveur
À l’ombre des jeunes filles, il pleure
Et meurt de ne pouvoir respirer les fleurs
Dans son lit, dans la nuit
Arche de Noé
Monsieur Proust, alchimie
Verse le passé
Il retrouve le temps perdu
Fantôme dans l’église qui fut
La madeleine en pierre où la pluie têtue
Tombe sur les parapluies noirs
Des personnages en quête d’histoire
Du côté du voyant de la mémoire
La pluie sur le livre fermé
Réveille le temps retrouvé
Et monsieur Proust sourit, les yeux cernés
Monsieur Proust écrit
Son cahier est taché
De café au lait
Il retrouve le temps perdu
Et Albertine disparue
Combray et Venise où il n’ira jamais plus
Il revoit Cabourg et la mer
Adolescent avec sa grand-mère
Le grand hôtel, tous les parfums éphémères
Et la "vue de Delft" de Vermeer
Regarde le hibou solitaire
Il tousse un peu, c’est le matin, tout se perd
Dans son lit, dans la nuit
Monsieur Proust écrit
Et le thé de Céleste
Pleut sur Paris
Aux anges, il envoie un taxi
À pas feutrés, ils entrent chez lui
Jouer dans sa cathédrale engloutie
Quelque quatuor oublié
Une sonate qui lui plaît
Du César Franck, du Saint-Saëns ou du Fauré
Étrange papillon rêveur
À l’ombre des jeunes filles, il pleure
Et meurt de ne pouvoir respirer les fleurs
Dans son lit, dans la nuit
Arche de Noé
Monsieur Proust, alchimie
Verse le passé
Il retrouve le temps perdu
Fantôme dans l’église qui fut
La madeleine en pierre où la pluie têtue
Tombe sur les parapluies noirs
Des personnages en quête d’histoire
Du côté du voyant de la mémoire
La pluie sur le livre fermé
Réveille le temps retrouvé
Et monsieur Proust sourit, les yeux cernés