Les paroles de la chanson
« Monsieur mon père le marquis »
Julos Beaucarne
Monsieur mon père le marquis ne me donna point d’écus
La la la...
Pour mon dimanche aller danser le menuet au bois feuillu
Ma vie est difficile
Je n’ai plus qu’ des guenilles
Mon habit est râpé
Je suis pis qu’un valet
L’autre jour, mon valet de chambre
Tomba malade et je dus
La la la...
Faire la cuisine sans attendre
Me débrouiller comme je pus
Ma vie est difficile
Oui, vous vous en doutez
Je suis très malhabile
Dans ces travaux grossiers
L’autre jour, allant chez la marquise
Pour une partie-surprise
La la la...
Notre chariot s’est embourbé
J’ai dû descendre pour pousser
Ma vie est difficile
Mon pourpoint fut souillé
Une roue s’était cassée
Je dus aller à pied
J’ n’ai plus d’argent pour aller aux auberges
Qui ne sont dues qu’à mon rang
La la la...
J’ dois m’ contenter de caviar, d’asperges
Arrosées d’un petit vin blanc
Ma vie est difficile
Je ne résisterai pas
Si j’ n’ai pas de subsides
Mon père, comprenez-moi
Mes maîtresses me coûtent cher
Je ne peux plus m’en passer
La la la...
C’est un trait de mon caractère
Après l’usage, laisser tomber
L’argent nous en amène
Trois p’tits tours, on s’ promène
Un bisou sur le cœur
J’ t’ai assez vue, ma sœur
Je vous demande donc, mon père
De me céder quelques terres
Le plaisir épuise mes fonds
Je puis vous dire sans façons
Ma vie est difficile
Donnez-moi des écus
Dieu vous l’ rendra sans doute
Et vous serez élu {x2}
La la la...
Pour mon dimanche aller danser le menuet au bois feuillu
Ma vie est difficile
Je n’ai plus qu’ des guenilles
Mon habit est râpé
Je suis pis qu’un valet
L’autre jour, mon valet de chambre
Tomba malade et je dus
La la la...
Faire la cuisine sans attendre
Me débrouiller comme je pus
Ma vie est difficile
Oui, vous vous en doutez
Je suis très malhabile
Dans ces travaux grossiers
L’autre jour, allant chez la marquise
Pour une partie-surprise
La la la...
Notre chariot s’est embourbé
J’ai dû descendre pour pousser
Ma vie est difficile
Mon pourpoint fut souillé
Une roue s’était cassée
Je dus aller à pied
J’ n’ai plus d’argent pour aller aux auberges
Qui ne sont dues qu’à mon rang
La la la...
J’ dois m’ contenter de caviar, d’asperges
Arrosées d’un petit vin blanc
Ma vie est difficile
Je ne résisterai pas
Si j’ n’ai pas de subsides
Mon père, comprenez-moi
Mes maîtresses me coûtent cher
Je ne peux plus m’en passer
La la la...
C’est un trait de mon caractère
Après l’usage, laisser tomber
L’argent nous en amène
Trois p’tits tours, on s’ promène
Un bisou sur le cœur
J’ t’ai assez vue, ma sœur
Je vous demande donc, mon père
De me céder quelques terres
Le plaisir épuise mes fonds
Je puis vous dire sans façons
Ma vie est difficile
Donnez-moi des écus
Dieu vous l’ rendra sans doute
Et vous serez élu {x2}