Les paroles de la chanson
« Monsieur cancer »
Philippe Forcioli
Monsieur cancer
Vous êtes devenu roi sur la Terre
Et vos sujets sont innombrables
Et vos affaires, en bourse, monnayables
Monsieur cancer
Vous, mal odieux qui partout pestifère
Ce rendez-vous impitoyable
Avec l’enfer indétrônable
Monsieur cancer
Si je savais, si je pouvais
Je me tairais, je me tairais
Car j’ai tant peur de vos misères
Monsieur cancer
Je ne peux plus, je ne dois plus
Car déjà vous avez élu
Des amis, mon père et ma mère
Monsieur cancer
Qui sait si vous ne cachez pas, au fond
Derrière votre air de diable ou de démon
De la lumière
Monsieur cancer
Qu’est-ce en vous qui nous fait tant réagir
La peur de mourir, la peur de souffrir
La faute amère?
Pour qu’on espère
Qu’aujourd’hui, sous vos crocs de loup
Rongeant son os dans la fosse, dans le trou
Tout cet atroce
Soit pour demain
Pour tous ceux-là mordus de près, de loin
L’appel au fond, la flèche, le chemin
Du festin des noces
Monsieur cancer
Je sais tout l’inutile de ma chanson
Mais vous interpeller par votre nom
C’est déclarer la guerre
Monsieur cancer
Et j’en sais quelques unes et quelques uns
Qui viendront simplement serrer ma main
Et nous saurons nous taire
Monsieur cancer
Parfois la victoire change de côté
Tous ceux-là que vous avez ligotés
Terrible bête
En un sourire
Par la plume, la voix et par la lyre
À tout jamais sera, je veux l’écrire,
Votre défaite
Vous êtes devenu roi sur la Terre
Et vos sujets sont innombrables
Et vos affaires, en bourse, monnayables
Monsieur cancer
Vous, mal odieux qui partout pestifère
Ce rendez-vous impitoyable
Avec l’enfer indétrônable
Monsieur cancer
Si je savais, si je pouvais
Je me tairais, je me tairais
Car j’ai tant peur de vos misères
Monsieur cancer
Je ne peux plus, je ne dois plus
Car déjà vous avez élu
Des amis, mon père et ma mère
Monsieur cancer
Qui sait si vous ne cachez pas, au fond
Derrière votre air de diable ou de démon
De la lumière
Monsieur cancer
Qu’est-ce en vous qui nous fait tant réagir
La peur de mourir, la peur de souffrir
La faute amère?
Pour qu’on espère
Qu’aujourd’hui, sous vos crocs de loup
Rongeant son os dans la fosse, dans le trou
Tout cet atroce
Soit pour demain
Pour tous ceux-là mordus de près, de loin
L’appel au fond, la flèche, le chemin
Du festin des noces
Monsieur cancer
Je sais tout l’inutile de ma chanson
Mais vous interpeller par votre nom
C’est déclarer la guerre
Monsieur cancer
Et j’en sais quelques unes et quelques uns
Qui viendront simplement serrer ma main
Et nous saurons nous taire
Monsieur cancer
Parfois la victoire change de côté
Tous ceux-là que vous avez ligotés
Terrible bête
En un sourire
Par la plume, la voix et par la lyre
À tout jamais sera, je veux l’écrire,
Votre défaite