Les paroles de la chanson
« Mon territoire de chien »
Michel Jonasz
Tu longes la rivière la Marinière
Jusqu’au pont de bateaux.
Tu coupes à travers bois, plein de renards,
De hêtres et de bouleaux.
Tu longes la grand’route, au crois’ment,
Devant la croix en pierre,
Tu marches dix bonnes minutes
Le long d’la voie où passe le chemin d’fer.
Au bas de la colline, là, tu verras.
Y a l’exploitation.
C’est la même famille qui y habite
Depuis quat’ générations.
Des ch’vaux, des poules, des canards, des moutons.
C’est moi qu’en suis l’gardien.
Un bol de soupe et je surveille très bien
Mon territoire de chien.
Y a deux ans, je suis né d’une belle portée
De bons bouviers des Flandres.
Mes deux frères, mes trois sœurs, c’est la patronne
Qui a voulu les vendre.
Le dimanche, au café, j’suis sous la table.
Mon maître joue aux cartes.
Y a la chienne du facteur.
Quand j’la fréquente,
D’un coup d’pied, on m’écarte.
Tiens, ce soir le patron fait ses cartouches.
Il astique son fusil.
Demain on va chasser, c’est la patronne
Qui va devoir tout garder.
Les ch’vaux, les poules les canards, les moutons,
Elle les garde bien.
Un bol de soupe et je serai demain
Sur mon territoire de chien.
Oui, mais après-demain?
En parallèle :
Wouf, wouf!
Des ch’vaux, des poules des canards, des moutons,
C’est moi qu’en s’rai l’gardien.
Un bol de soupe et je surveille très bien
Mon territoire de chien. {ad lib}
Jusqu’au pont de bateaux.
Tu coupes à travers bois, plein de renards,
De hêtres et de bouleaux.
Tu longes la grand’route, au crois’ment,
Devant la croix en pierre,
Tu marches dix bonnes minutes
Le long d’la voie où passe le chemin d’fer.
Au bas de la colline, là, tu verras.
Y a l’exploitation.
C’est la même famille qui y habite
Depuis quat’ générations.
Des ch’vaux, des poules, des canards, des moutons.
C’est moi qu’en suis l’gardien.
Un bol de soupe et je surveille très bien
Mon territoire de chien.
Y a deux ans, je suis né d’une belle portée
De bons bouviers des Flandres.
Mes deux frères, mes trois sœurs, c’est la patronne
Qui a voulu les vendre.
Le dimanche, au café, j’suis sous la table.
Mon maître joue aux cartes.
Y a la chienne du facteur.
Quand j’la fréquente,
D’un coup d’pied, on m’écarte.
Tiens, ce soir le patron fait ses cartouches.
Il astique son fusil.
Demain on va chasser, c’est la patronne
Qui va devoir tout garder.
Les ch’vaux, les poules les canards, les moutons,
Elle les garde bien.
Un bol de soupe et je serai demain
Sur mon territoire de chien.
Oui, mais après-demain?
En parallèle :
Wouf, wouf!
Des ch’vaux, des poules des canards, des moutons,
C’est moi qu’en s’rai l’gardien.
Un bol de soupe et je surveille très bien
Mon territoire de chien. {ad lib}