Les paroles de la chanson
« Mon piano noir »
Marie-Paule Belle
Est-ce toi, la femme dans ce jardin?
Est-ce moi qui ce soir encor prendrai le train?
Est-ce toi qui as des enfants et des chiens?
Est-ce moi, celle qui toujours choisit son chemin?
A l’école, on s’ donnait la main
En ce temps-là, nous chantions les mêmes chansons
En ce temps-là, nous parlions des mêmes garçons
Et nous rêvions alors de tout avoir
Tu as une maison et moi un piano noir
Est-ce à toi cet amour sous le mûrier?
Est-ce à moi de n’avoir que le temps d’y penser?
Est-ce à toi les saisons à savourer?
Est-ce à moi les platanes que je vois défiler?
A l’école, on nous confondait
Au cinéma, nous pleurions aux mêmes moments
Dans les cafés, nos ambitions changeaient tout le temps
Et nous rêvions alors de tout avoir
Tu as un amour et moi un piano noir
Pense à moi si tu éprouves un regret
Comme à toi, le bonheur ne m’a pas tout donné
Toi, tu vis toujours au même midi
Moi, je vis quand s’allument les lumières dans la nuit
Et pourtant, parfois on s’écrit
Toi, tu m’envoies quatre pages avec des photos
Moi, je t’envoie une carte postale en trois mots
Et tu retournes alors à ton histoire
Et je retrouve alors mon piano noir
Est-ce moi qui ce soir encor prendrai le train?
Est-ce toi qui as des enfants et des chiens?
Est-ce moi, celle qui toujours choisit son chemin?
A l’école, on s’ donnait la main
En ce temps-là, nous chantions les mêmes chansons
En ce temps-là, nous parlions des mêmes garçons
Et nous rêvions alors de tout avoir
Tu as une maison et moi un piano noir
Est-ce à toi cet amour sous le mûrier?
Est-ce à moi de n’avoir que le temps d’y penser?
Est-ce à toi les saisons à savourer?
Est-ce à moi les platanes que je vois défiler?
A l’école, on nous confondait
Au cinéma, nous pleurions aux mêmes moments
Dans les cafés, nos ambitions changeaient tout le temps
Et nous rêvions alors de tout avoir
Tu as un amour et moi un piano noir
Pense à moi si tu éprouves un regret
Comme à toi, le bonheur ne m’a pas tout donné
Toi, tu vis toujours au même midi
Moi, je vis quand s’allument les lumières dans la nuit
Et pourtant, parfois on s’écrit
Toi, tu m’envoies quatre pages avec des photos
Moi, je t’envoie une carte postale en trois mots
Et tu retournes alors à ton histoire
Et je retrouve alors mon piano noir