Les paroles de la chanson
« Mon petit lit d'enfant »
Lucienne Boyer
Maman, ne soyez pas surprise
Si je reviens à la nuit grise
Après si longtemps, si longtemps
C’est le désarroi, c’est la peine
Qui vers vous ainsi me ramènent
Il me faut vous dire en tremblant
Avez-vous gardé mon lit d’enfant
Maman
Mon lit de fer aux rideaux blancs
Maman?
Dans la chambrette sous le toit
Qui sent la menthe et la fougère
Avez-vous gardé, ma mère
Mon petit lit d’autrefois?
De grâce, ouvrez-le bien vite
Que j’y puisse reposer
Que j’y puisse enfin trouver
L’oubli que mon cœur, malgré tout, mérite
Mais que signifie ce silence?
Le petit lit de mon enfance
J’ai peur de l’avoir deviné
À quelque pauvre du village
N’ayant que misère en partage
Un hiver, vous l’avez donné
Vous avez donné mon lit d’enfant
Maman
Mon lit de fer aux rideaux blancs
Maman
Pourtant, n’ayez pas de regrets
Et laissez-moi, bien qu’il m’en coûte
Reprendre à nouveau ma route
Seule, au hasard désormais
Voici l’aube, adieu ma mère
Adieu et ne pleurez pas
Mais pour celle qui s’en va
Allez sans tarder faire une prière
Si je reviens à la nuit grise
Après si longtemps, si longtemps
C’est le désarroi, c’est la peine
Qui vers vous ainsi me ramènent
Il me faut vous dire en tremblant
Avez-vous gardé mon lit d’enfant
Maman
Mon lit de fer aux rideaux blancs
Maman?
Dans la chambrette sous le toit
Qui sent la menthe et la fougère
Avez-vous gardé, ma mère
Mon petit lit d’autrefois?
De grâce, ouvrez-le bien vite
Que j’y puisse reposer
Que j’y puisse enfin trouver
L’oubli que mon cœur, malgré tout, mérite
Mais que signifie ce silence?
Le petit lit de mon enfance
J’ai peur de l’avoir deviné
À quelque pauvre du village
N’ayant que misère en partage
Un hiver, vous l’avez donné
Vous avez donné mon lit d’enfant
Maman
Mon lit de fer aux rideaux blancs
Maman
Pourtant, n’ayez pas de regrets
Et laissez-moi, bien qu’il m’en coûte
Reprendre à nouveau ma route
Seule, au hasard désormais
Voici l’aube, adieu ma mère
Adieu et ne pleurez pas
Mais pour celle qui s’en va
Allez sans tarder faire une prière