Les paroles de la chanson
« Mon petit diable »
PPFC
Je te présente mes cicatrices
Mes blessures de guerre
J’en ai fais toute une liste
Longue à en tomber par terre
Ces petits morceaux coincés
Là au fond de la gorge, si durs à avaler
Au moins autant à recracher
Mais la plus triste des sonates
Qu’il m’ait été donné de jouer
Dépasse de cent pieds toutes les autres
Minuscules à ses côtés
Jusqu’ici je l’avais piégé
A double-tour dans une boite
Aussi noire que le souvenir
Honte de ce passage à l’acte
Aujourd’hui je l’entend crier
Se débattre, elle veut remonter
A la surface pas évident
D’accoucher d’un monstre en chantant
C’est ma façon à moi grand lâche devant l’Eternel d’avouer
A demi-mot ce lourd pêché
De faire un trou dans mon fardeau
A cette heure y a plus d’métro
On ne peut dormir, dormir c’est bien
Ou jouer ensemble à quatre mains
Mon ange, mon petit diable
Se concertent alors dans mon dos
En vain mon petit diable
Tient dans sa main droite long un couteau
Un long sourire barre à son visage
Rien qu’à l’idée d’imaginer
Nos deux corps se mélanger dans un somptueux carnage
Je lui ai dit cent fois comme à un frère et une soeur
Je lui ai dit cent fois en tout bien tout honneur
Je lui ai dit mais sans y croire
Elle m’a dit oui mais dans le noir
Puis elle m’a prier de me taire alors j’ai éteint la lumière
Je n’ai même pas pleurer
J’ai fais comme si de rien était
Elle a prit le premier train
Je suis aller m’laver les mains
C’est alors que dans l’évier blanc
Immaculé des gouttes de sang
Se mirent à couler doucement
De ma main droite évidement
Je m’en souviens comme si c’était hier
Hier, la rengaine de quand on n’disait rien
Je m’en souviens comme si c’était hier
Hier, la rengaine de quand on n’disait rien
Mes blessures de guerre
J’en ai fais toute une liste
Longue à en tomber par terre
Ces petits morceaux coincés
Là au fond de la gorge, si durs à avaler
Au moins autant à recracher
Mais la plus triste des sonates
Qu’il m’ait été donné de jouer
Dépasse de cent pieds toutes les autres
Minuscules à ses côtés
Jusqu’ici je l’avais piégé
A double-tour dans une boite
Aussi noire que le souvenir
Honte de ce passage à l’acte
Aujourd’hui je l’entend crier
Se débattre, elle veut remonter
A la surface pas évident
D’accoucher d’un monstre en chantant
C’est ma façon à moi grand lâche devant l’Eternel d’avouer
A demi-mot ce lourd pêché
De faire un trou dans mon fardeau
A cette heure y a plus d’métro
On ne peut dormir, dormir c’est bien
Ou jouer ensemble à quatre mains
Mon ange, mon petit diable
Se concertent alors dans mon dos
En vain mon petit diable
Tient dans sa main droite long un couteau
Un long sourire barre à son visage
Rien qu’à l’idée d’imaginer
Nos deux corps se mélanger dans un somptueux carnage
Je lui ai dit cent fois comme à un frère et une soeur
Je lui ai dit cent fois en tout bien tout honneur
Je lui ai dit mais sans y croire
Elle m’a dit oui mais dans le noir
Puis elle m’a prier de me taire alors j’ai éteint la lumière
Je n’ai même pas pleurer
J’ai fais comme si de rien était
Elle a prit le premier train
Je suis aller m’laver les mains
C’est alors que dans l’évier blanc
Immaculé des gouttes de sang
Se mirent à couler doucement
De ma main droite évidement
Je m’en souviens comme si c’était hier
Hier, la rengaine de quand on n’disait rien
Je m’en souviens comme si c’était hier
Hier, la rengaine de quand on n’disait rien