Les paroles de la chanson
« Mon père était truand »
Mouloudji
Mon père était truand, c’était un honnête homme
Il n’a jamais tué des gens pour son plaisir
Mais quand fallait y aller, y mettait toute la gomme
Et dans le crève-moi ça, pouh, il fallait se l’ farcir
Il avait des copains, des gens pas fréquentables
Qui saignaient des bourgeois, comme ça, pour rigoler
Qui s’offraient, tous les soirs, quatre ou cinq tours pendables
Mon père, apprenant ça, il était désolé
Lui, c’était le boulot à la manière ancienne
Il buttait son client sans lui faire de tracas
Quelquefois, pour la forme, il cinglait pour Cayenne
Pour un an, pour dix ans, ça dépendait des cas
C’était un bon Français dans son genre, une légume
Qui n’avait peur de rien, qui n’ reculait jamais
Ah, c’était pas l’ gars costaud, c’était un p’tit poids plume
Qu’avait du cœur au ventre et qu’aimait pas l’ paumer
Mon père, c’était un homme comme y en avait naguère
Des caïds à tous crins, des durs à cuire, des vrais
Qui n’allaient pas s’ vanter d’avoir gagné la guerre
Mais qui marchaient tout droit et la conscience au frais
Ah ah ah!
Oh, tout ce que j’ vous raconte là, au fond, c’est des histoires
Mon père, pour tout vous dire, moi, je n’ l’ai pas connu
Et j’ raconte ça pour qu’on m’ paye un ou deux coups à boire
Arrête! Et pis j’ ferme ma gueule et pis j’en d’mande pas plus
Il n’a jamais tué des gens pour son plaisir
Mais quand fallait y aller, y mettait toute la gomme
Et dans le crève-moi ça, pouh, il fallait se l’ farcir
Il avait des copains, des gens pas fréquentables
Qui saignaient des bourgeois, comme ça, pour rigoler
Qui s’offraient, tous les soirs, quatre ou cinq tours pendables
Mon père, apprenant ça, il était désolé
Lui, c’était le boulot à la manière ancienne
Il buttait son client sans lui faire de tracas
Quelquefois, pour la forme, il cinglait pour Cayenne
Pour un an, pour dix ans, ça dépendait des cas
C’était un bon Français dans son genre, une légume
Qui n’avait peur de rien, qui n’ reculait jamais
Ah, c’était pas l’ gars costaud, c’était un p’tit poids plume
Qu’avait du cœur au ventre et qu’aimait pas l’ paumer
Mon père, c’était un homme comme y en avait naguère
Des caïds à tous crins, des durs à cuire, des vrais
Qui n’allaient pas s’ vanter d’avoir gagné la guerre
Mais qui marchaient tout droit et la conscience au frais
Ah ah ah!
Oh, tout ce que j’ vous raconte là, au fond, c’est des histoires
Mon père, pour tout vous dire, moi, je n’ l’ai pas connu
Et j’ raconte ça pour qu’on m’ paye un ou deux coups à boire
Arrête! Et pis j’ ferme ma gueule et pis j’en d’mande pas plus