Les paroles de la chanson
« Mon père »
Morice Benin
Et tu as pénétré ton visage-lumière
Au fond d’un rêve dingue
Où je te regardais danser une dernière fois
Heureux mais fatigué
Pour une famille de singes
Qui attendait ta mort
Comme on attend l’incroyable
C’est sûr que t’étais beau dans ta robe de chambre
Au milieu de tes remèdes
Malade, oui, peut-être
Mais tellement vivant jusqu’à la dernière goutte
De sentimentalisme
De caresses noueuses
"Allez, viens ici, mon fils"
C’est la nuit qui te porte, c’est la nuit qui t’emmène
Quand tout se fait image
Dans ces nuits de paumage
Tu entrouvres la porte, on entre et tu nous serres
Bouée de sauvetage
Ultime sémaphore
Rescapé dans un monde perdu
Tu viens tout doucement dans mon égratignure
Et tu la sèches bien
Souriant aux éclats
Dans ta mort vivante, tu retraces ma vie
Quand je me blottissais
A la sieste-dorlote
Et que tu m’appelais "Allez, viens, Rhiinne"
C’est sûr que t’es pas mort et que tu te balades
La nuit, dans notre tête
Tu arpentes le sable
De nos consciences molles et tu deviens prophète
Pour chacun d’entre nous
Tu apportes la joie
Et cette envie de te rassembler
C’est sûr, si tu avais eu tous les enfants du monde
S’ils t’avaient eu comme père
T’aurais trouvé le moyen
De les aimer chacun, chacun pareillement
Tu étais de la race
Qui n’a plus de racine
Rescapé dans un monde perdu
"Allez, Rhiinne..."
Au fond d’un rêve dingue
Où je te regardais danser une dernière fois
Heureux mais fatigué
Pour une famille de singes
Qui attendait ta mort
Comme on attend l’incroyable
C’est sûr que t’étais beau dans ta robe de chambre
Au milieu de tes remèdes
Malade, oui, peut-être
Mais tellement vivant jusqu’à la dernière goutte
De sentimentalisme
De caresses noueuses
"Allez, viens ici, mon fils"
C’est la nuit qui te porte, c’est la nuit qui t’emmène
Quand tout se fait image
Dans ces nuits de paumage
Tu entrouvres la porte, on entre et tu nous serres
Bouée de sauvetage
Ultime sémaphore
Rescapé dans un monde perdu
Tu viens tout doucement dans mon égratignure
Et tu la sèches bien
Souriant aux éclats
Dans ta mort vivante, tu retraces ma vie
Quand je me blottissais
A la sieste-dorlote
Et que tu m’appelais "Allez, viens, Rhiinne"
C’est sûr que t’es pas mort et que tu te balades
La nuit, dans notre tête
Tu arpentes le sable
De nos consciences molles et tu deviens prophète
Pour chacun d’entre nous
Tu apportes la joie
Et cette envie de te rassembler
C’est sûr, si tu avais eu tous les enfants du monde
S’ils t’avaient eu comme père
T’aurais trouvé le moyen
De les aimer chacun, chacun pareillement
Tu étais de la race
Qui n’a plus de racine
Rescapé dans un monde perdu
"Allez, Rhiinne..."