Les paroles de la chanson
« Mon pays noir »
Robert Cogoi
Dans un décor de cheminées
Qui, depuis bien des années,
Supportent de leurs longs bras
Le ciel quand il est gris et bas,
C’est mon pays noir
Voyez ces panaches de fumée
Grimpant aux cieux par bouffées
En de superbes éventails,
C’est mon pays noir qui travaille
Voyez ces profondes fosses meurtrières
Où, durant toute son existence, mon père
Au péril de sa vie a creusé de ses mains
Pour gagner notre pain quotidien
Avec ses immenses usines
Qui grondent et dressent l’échine
Comme il lutte, il faut le voir
Mon pays, mon pays noir
Voyez les corons qui se mirent
Dans le canal qui s’étire
Sous le ventre des chalands
Qui passent en soupirant,
C’est mon pays noir
Ses hauts-fourneaux en colère
Crachent le feu, la lumière
En éclaboussant le ciel
De milliers d’arbres de Noël
Voyez à l’horizon les terrils se dresser
L’allure fière malgré leurs sommets tout usés
Car, depuis longtemps, leurs silhouettes tranquilles
Veillent sur les maisons grises des villes
Avec ses tours de charbonnages
Qui tournent, tournent avec rage
Écoutez battre dans l’espoir
Le coeur de mon beau pays noir
Dans ta brume, ta mélancolie
Dans tes longues journées de pluie
Dans ton ciel bleu, dans ton soleil
Tu es pour moi une merveille
Malgré tous les beaux paysages
Que j’ai vus au long d’ mes voyages
Je reviendrai toujours vers toi
Toi, mon pays, mon pays noir {x3}
Qui, depuis bien des années,
Supportent de leurs longs bras
Le ciel quand il est gris et bas,
C’est mon pays noir
Voyez ces panaches de fumée
Grimpant aux cieux par bouffées
En de superbes éventails,
C’est mon pays noir qui travaille
Voyez ces profondes fosses meurtrières
Où, durant toute son existence, mon père
Au péril de sa vie a creusé de ses mains
Pour gagner notre pain quotidien
Avec ses immenses usines
Qui grondent et dressent l’échine
Comme il lutte, il faut le voir
Mon pays, mon pays noir
Voyez les corons qui se mirent
Dans le canal qui s’étire
Sous le ventre des chalands
Qui passent en soupirant,
C’est mon pays noir
Ses hauts-fourneaux en colère
Crachent le feu, la lumière
En éclaboussant le ciel
De milliers d’arbres de Noël
Voyez à l’horizon les terrils se dresser
L’allure fière malgré leurs sommets tout usés
Car, depuis longtemps, leurs silhouettes tranquilles
Veillent sur les maisons grises des villes
Avec ses tours de charbonnages
Qui tournent, tournent avec rage
Écoutez battre dans l’espoir
Le coeur de mon beau pays noir
Dans ta brume, ta mélancolie
Dans tes longues journées de pluie
Dans ton ciel bleu, dans ton soleil
Tu es pour moi une merveille
Malgré tous les beaux paysages
Que j’ai vus au long d’ mes voyages
Je reviendrai toujours vers toi
Toi, mon pays, mon pays noir {x3}