Les paroles de la chanson
« Mon pays »
Alain Barrière
Mon pays, mon pays
Voilà que tu nous places
Petits et grands artistes
Au banc des accusés
Au rang des ennemis
En chanson, aujourd’hui
Rimbaud ferait fortune
Ou dans quel scandale
Ou dans quelle infamie
Mon pays, aujourd’hui
Le plus petit chanteur
Dès qu’il pousse la note
Se retourne effrayé
Voir s’il n’est pas suivi
Mon pays, mon pays
Musique et poésie
Que ça se marie mal
Avec technocratie!
Mon pays, mon pays
Le temps n’est pas si loin
C’était hier encore
Que pour tous les artistes
T’étais le Paradis
Mon pays, mon pays
Et c’était là ta gloire
L’avenir s’écrivait
Dans le coeur de Paris
Mon pays, mon pays
Aujourd’hui, c’est ta honte
Tu chasses les artistes
Sacrifiés sur l’autel
De la démagogie
Mon pays, mon pays
Comme un vieux con ignoble
Tu vas te retrouver
Tout seul et démuni
Mon pays, mon pays
Pourquoi tel, que j’ai mal?
J’ai le droit d’aimer la France
J’ai le droit de ne pas accepter
Qu’elle ait tellement vieilli
Mon pays, mon pays
Aujourd’hui plus qu’hier
Tu fêtes tes poètes
Quand ils ont péri
Mon pays, mon pays
Je n’ai pas d’illusion
Tu vas brûler ton or
Et tu vas continuer
À faire tes conneries
Mon pays, mon pays
T’inquiète pas pour moi
Moi, j’ai pris l’habitude
De n’être pas compris
Voilà que tu nous places
Petits et grands artistes
Au banc des accusés
Au rang des ennemis
En chanson, aujourd’hui
Rimbaud ferait fortune
Ou dans quel scandale
Ou dans quelle infamie
Mon pays, aujourd’hui
Le plus petit chanteur
Dès qu’il pousse la note
Se retourne effrayé
Voir s’il n’est pas suivi
Mon pays, mon pays
Musique et poésie
Que ça se marie mal
Avec technocratie!
Mon pays, mon pays
Le temps n’est pas si loin
C’était hier encore
Que pour tous les artistes
T’étais le Paradis
Mon pays, mon pays
Et c’était là ta gloire
L’avenir s’écrivait
Dans le coeur de Paris
Mon pays, mon pays
Aujourd’hui, c’est ta honte
Tu chasses les artistes
Sacrifiés sur l’autel
De la démagogie
Mon pays, mon pays
Comme un vieux con ignoble
Tu vas te retrouver
Tout seul et démuni
Mon pays, mon pays
Pourquoi tel, que j’ai mal?
J’ai le droit d’aimer la France
J’ai le droit de ne pas accepter
Qu’elle ait tellement vieilli
Mon pays, mon pays
Aujourd’hui plus qu’hier
Tu fêtes tes poètes
Quand ils ont péri
Mon pays, mon pays
Je n’ai pas d’illusion
Tu vas brûler ton or
Et tu vas continuer
À faire tes conneries
Mon pays, mon pays
T’inquiète pas pour moi
Moi, j’ai pris l’habitude
De n’être pas compris