Les paroles de la chanson
« Mon inspecteur des impôts »
Claude Besson
MON INSPECTEUR DES IMPÔTS
Mon inspecteur des impôts
A qui je payais un pot
Essayait d’atténuer
Mes angoisses de contribuable
La France a besoin de vous dit-il
Sans vous elle tombe à genoux fit-il
Alors posez vos deniers
Et quittez cet air lamentable.
Mais j’ai chanté tout l’été
Des chansons de variété
Le public était menu
Mais nos amours étaient communes
C’qui fait qu’en réalité
Bien que très riche de nouvelles amitiés
Quand la bise fut venue
J’n’avais toujours pas de fortune.
Vous savez j’en ai des frais
Des ardoises des dettes que ça m’effraie
A composer dans le froid
Je ne fais que des chansons tristes
Les ponts d’or que l’on m’offrait
Du temps que j’étais jeune fringant et bien fait
N’étaient que des croix de bois
Que je portais comme le Christ(e).
Ha!Les hivers les automnes sont durs
Nous ne mangeons que des épluchures
Dans les doux yeux de ma mie je vois
Souvent le phare de Kerlouan.
Souvent la cause de nos injures
Est due au manque de nourriture
La pluie qui traverse notre toit
Fait peur à nos enfants.
De grosses larmes coulaient
De ses yeux qui n’avaient depuis longtemps pleuré
Ses douces mains s’énervaient
Sur un beau mouchoir de Cholet.
Moi dont le cœur alourdi
Par l’angoisse incessante du monde en charpie
Tel un seigneur de comptoir
Je commandais encore à boire
Faut pas vous laisser abattre
Mon ami mon frère mon vieux mon camarade
Approchez-vous donc de l’âtre
Réchauffez votre âme malade
Le peuple en vous méprisant
Prouve au moins que de temps en temps
Il pense à vous
Et caressez-vous les dents
D’un coup de cidre de chez nous.
Quand nous en fûmes au Champagne
Nous parlâmes de la Bretagne
De l’hortensia merveilleux
Qui cache les murs granitiques.
Peu importe ce qu’on gagne
Quand on est heureux ce n’est pas le bagne
Celle que j’ai devant les yeux
A eu mon cœur et ma boutique.
Sur mon cheval Irlandais je ferai
Le tour de la terre et de la forêt
A la recherche de la musique qui tue
La guerre et les flics qui tuent.
J’ouvrirais les portes des palais
J’irai chercher tout le fric où il est
Et ce ne sera pour moi qu’un tic de plus
Une plus-value.
Quand il fût bien convaincu mon copain
Qu’il n’avait pas assez bu de vin
Il prit son poing à deux mains et dit
Votre cas m’intéresse.
Tendez l’oreille écoutez-moi bien
Y’a des combines des trucs divins
Moi je me croyais en paradis
Et mon pote à confesse.
Ce qu’il m’a dit je n’le dirai pas
Cette fois je garde mes secrets pour moi
Pour une fois que j’ai une chance qui passe
Il faut pas que l’alliance trépasse.
Toute amitié malhonnête se doit
D’être secrète croix de fer croix de bois
Que je tombe dans la musique de danse
Si j’en parle à Montparnasse.
Mon inspecteur des impôts
A qui j’avais payé pas mal(e) de pots
S’en alla vite à Paris
Acheter une ânesse grise.
Je serai votre Sancho
Vous serez Don Quichotte à nous l’Eldorado
J’annule votre imposerie
Laissez-moi vous faire une bise.
Allez!Levons une armée dit-il
De poètes de gens inutiles
Vous m’avez convaincu mon vieux
J’veux être Chanteur "non mais ça va pas"!
Si tous les ronds de cuir les versatiles
Piquent nos métiers que deviendront-ils?
Et qui paiera la vignette des vieux
Quand nous ne serons plus là?
Soudain la porte s’ouvrit
Je reconnus d’un coup d’œil la femme de sa vie
Elle était toute colère
Et n’avait rien d’une odalisque.
Comme on s’éveille à la vie
Je sortais d’un joli rêve à peine fini
Adieu espoirs éphémères
Adieu sponsors et adieu disque.
DERNIER REFRAIN (BIS)
Faut pas rêver qu’on disait autour
De moi quand je chantonnais dans les cours
Dans les bistrots dans les cabarets
J’ai massacré ma voix et ma guitare.
Mais le plus beau mariage d’amour
C’est lorsque vous applaudissez mon tour
Belles inconnues je reviendrai
Crocher mon cœur à vos amarres
Mon inspecteur des impôts
A qui je payais un pot
Essayait d’atténuer
Mes angoisses de contribuable
La France a besoin de vous dit-il
Sans vous elle tombe à genoux fit-il
Alors posez vos deniers
Et quittez cet air lamentable.
Mais j’ai chanté tout l’été
Des chansons de variété
Le public était menu
Mais nos amours étaient communes
C’qui fait qu’en réalité
Bien que très riche de nouvelles amitiés
Quand la bise fut venue
J’n’avais toujours pas de fortune.
Vous savez j’en ai des frais
Des ardoises des dettes que ça m’effraie
A composer dans le froid
Je ne fais que des chansons tristes
Les ponts d’or que l’on m’offrait
Du temps que j’étais jeune fringant et bien fait
N’étaient que des croix de bois
Que je portais comme le Christ(e).
Ha!Les hivers les automnes sont durs
Nous ne mangeons que des épluchures
Dans les doux yeux de ma mie je vois
Souvent le phare de Kerlouan.
Souvent la cause de nos injures
Est due au manque de nourriture
La pluie qui traverse notre toit
Fait peur à nos enfants.
De grosses larmes coulaient
De ses yeux qui n’avaient depuis longtemps pleuré
Ses douces mains s’énervaient
Sur un beau mouchoir de Cholet.
Moi dont le cœur alourdi
Par l’angoisse incessante du monde en charpie
Tel un seigneur de comptoir
Je commandais encore à boire
Faut pas vous laisser abattre
Mon ami mon frère mon vieux mon camarade
Approchez-vous donc de l’âtre
Réchauffez votre âme malade
Le peuple en vous méprisant
Prouve au moins que de temps en temps
Il pense à vous
Et caressez-vous les dents
D’un coup de cidre de chez nous.
Quand nous en fûmes au Champagne
Nous parlâmes de la Bretagne
De l’hortensia merveilleux
Qui cache les murs granitiques.
Peu importe ce qu’on gagne
Quand on est heureux ce n’est pas le bagne
Celle que j’ai devant les yeux
A eu mon cœur et ma boutique.
Sur mon cheval Irlandais je ferai
Le tour de la terre et de la forêt
A la recherche de la musique qui tue
La guerre et les flics qui tuent.
J’ouvrirais les portes des palais
J’irai chercher tout le fric où il est
Et ce ne sera pour moi qu’un tic de plus
Une plus-value.
Quand il fût bien convaincu mon copain
Qu’il n’avait pas assez bu de vin
Il prit son poing à deux mains et dit
Votre cas m’intéresse.
Tendez l’oreille écoutez-moi bien
Y’a des combines des trucs divins
Moi je me croyais en paradis
Et mon pote à confesse.
Ce qu’il m’a dit je n’le dirai pas
Cette fois je garde mes secrets pour moi
Pour une fois que j’ai une chance qui passe
Il faut pas que l’alliance trépasse.
Toute amitié malhonnête se doit
D’être secrète croix de fer croix de bois
Que je tombe dans la musique de danse
Si j’en parle à Montparnasse.
Mon inspecteur des impôts
A qui j’avais payé pas mal(e) de pots
S’en alla vite à Paris
Acheter une ânesse grise.
Je serai votre Sancho
Vous serez Don Quichotte à nous l’Eldorado
J’annule votre imposerie
Laissez-moi vous faire une bise.
Allez!Levons une armée dit-il
De poètes de gens inutiles
Vous m’avez convaincu mon vieux
J’veux être Chanteur "non mais ça va pas"!
Si tous les ronds de cuir les versatiles
Piquent nos métiers que deviendront-ils?
Et qui paiera la vignette des vieux
Quand nous ne serons plus là?
Soudain la porte s’ouvrit
Je reconnus d’un coup d’œil la femme de sa vie
Elle était toute colère
Et n’avait rien d’une odalisque.
Comme on s’éveille à la vie
Je sortais d’un joli rêve à peine fini
Adieu espoirs éphémères
Adieu sponsors et adieu disque.
DERNIER REFRAIN (BIS)
Faut pas rêver qu’on disait autour
De moi quand je chantonnais dans les cours
Dans les bistrots dans les cabarets
J’ai massacré ma voix et ma guitare.
Mais le plus beau mariage d’amour
C’est lorsque vous applaudissez mon tour
Belles inconnues je reviendrai
Crocher mon cœur à vos amarres