Les paroles de la chanson
« Mon copain d'espagne »
Roger Riffard
Mon copain qui revenait d’Espagne
M’a dit d’un air bizarre
Sur l’ quai de la gare
D’Austerlitz :
Ah mon vieux! Quel Pays de Cocagne
Que la sauvage Espagne!
En ses rudes montagnes
Et ses chaudes campagnes
C’est inouï!
A ces mots,
Transporté d’enthousiasme
A mon copain Erasme
J’ai tenu ce propos :
Vite, vite, je brûle que tu m’expliques
C’te noble et magnifique
Péninsule ibérique
Moi qui n’ai fait sur mon vélo
Qu’ l’ tour de Suresnes-Puteaux
Olé!
Mon copain qui revenait d’Espagne
Caramba! qu’il s’exclame
Sur l’ macadam
D’Austerlitz
Ah, mon vieux! Il n’y a rien de plus chouette
Que l’ chant des castagnettes
Que les espagnolettes
Brandissent au-dessus d’ leurs têtes!
C’est inouï!
A ces mots,
Transporté d’enthousiasme
A mon copain Erasme
J’ai tenu ce propos :
Vite, vite, je brûle que tu m’expliques
C’te noble et magnifique
Péninsule ibérique
Moi qui n’ connais d’autres horizons
Que les toits de la Garenne-Bezons
Olé!
Mon copain qui revenait d’Espagne
M’a dit : Faut qu’ je t’instruise
Sous la marquise
D’Austerlitz
Ah, mon vieux! Tout n’est que rigolade
Auprès des corridas de
La ville de Grenade
Ousqu’y a des sérénades!
C’est inouï!
A ces mots,
Transporté d’enthousiasme
A mon copain Erasme
J’ai tenu ce propos :
Ah, mon frère! Tu parles comme un livre
Et ton discours m’enivre
Moi qui rougis de vivre
Dans ce pays sans intérêt
Qu’on nomme Levallois-Perret
Olé!
M’a dit d’un air bizarre
Sur l’ quai de la gare
D’Austerlitz :
Ah mon vieux! Quel Pays de Cocagne
Que la sauvage Espagne!
En ses rudes montagnes
Et ses chaudes campagnes
C’est inouï!
A ces mots,
Transporté d’enthousiasme
A mon copain Erasme
J’ai tenu ce propos :
Vite, vite, je brûle que tu m’expliques
C’te noble et magnifique
Péninsule ibérique
Moi qui n’ai fait sur mon vélo
Qu’ l’ tour de Suresnes-Puteaux
Olé!
Mon copain qui revenait d’Espagne
Caramba! qu’il s’exclame
Sur l’ macadam
D’Austerlitz
Ah, mon vieux! Il n’y a rien de plus chouette
Que l’ chant des castagnettes
Que les espagnolettes
Brandissent au-dessus d’ leurs têtes!
C’est inouï!
A ces mots,
Transporté d’enthousiasme
A mon copain Erasme
J’ai tenu ce propos :
Vite, vite, je brûle que tu m’expliques
C’te noble et magnifique
Péninsule ibérique
Moi qui n’ connais d’autres horizons
Que les toits de la Garenne-Bezons
Olé!
Mon copain qui revenait d’Espagne
M’a dit : Faut qu’ je t’instruise
Sous la marquise
D’Austerlitz
Ah, mon vieux! Tout n’est que rigolade
Auprès des corridas de
La ville de Grenade
Ousqu’y a des sérénades!
C’est inouï!
A ces mots,
Transporté d’enthousiasme
A mon copain Erasme
J’ai tenu ce propos :
Ah, mon frère! Tu parles comme un livre
Et ton discours m’enivre
Moi qui rougis de vivre
Dans ce pays sans intérêt
Qu’on nomme Levallois-Perret
Olé!