Les paroles de la chanson
« Mon bel avion »
Bob Et Bobette
Mes vieux joujoux, depuis des mois,
Dormaient dans une caisse en bois
Comme ils étaient restés bien sages
À cette caisse-là, j’ai donc
Cloué deux ailes de carton
Pour qu’ils fassent un beau voyage
Je me suis installé, tout doux,
À côté de mes vieux joujoux
Et quand j’ai fait mon plein de rêves
Entre Martin mon vieil ourson
Mon clown et mon soldat de plomb
J’attendis que le vent se lève
Ah! Monsieur le vent, soufflez donc
Pour emporter mon bel avion
Et le vent m’ayant entendu
Ouvrant la fenêtre, est venu
Alors, nous voilà dans l’espace
Pour ne pas voir mon vieil ourson
Mon clown et mon soldat de plomb
Mon regard plonge sur la place
Et nous montons si haut, si haut
Que l’église et le vieux château
Ressemblent à ma bergerie
Tout est petit, petit, petit
Les gens sont comme des fourmis
Et, dans le fond, ça m’humilie
Ah! Monsieur le vent, pourquoi donc
Porter si haut mon bel avion?
Monsieur le vent doit être sourd
Car, hélas, nous montons toujours
Déjà la nuit étend ses voiles
Tous quatre, avec mon vieil ourson
Mon clown et mon soldat de plomb
Nous errons parmi les étoiles
Dois-je croire à ce que je vois?
La Lune est là, tout près de moi
Me regardant d’un air étrange
Dans le ciel, nous sommes perdus
Car déjà la Terre n’est plus,
À mes yeux, qu’une grosse orange
Ah! Monsieur le vent, pourquoi donc
Porter si haut mon bel avion?
Alors le vent m’a répondu
"Mon petit ami j’ai voulu
Que tu comprennes bien, en somme,
Que, dans l’univers, un ourson
Un clown comme un soldat de plomb
N’étaient pas beaucoup plus qu’un homme"
Le vent ne m’en a pas dit plus
Et nous sommes redescendus
Comment? Je ne m’en souviens guère
Mais afin que chacun de nous
Sache bien qu’il n’est qu’un joujou
J’ai dit en arrivant sur Terre
Ah! Monsieur le vent, portez donc
Tous les enfants dans mon avion
Dormaient dans une caisse en bois
Comme ils étaient restés bien sages
À cette caisse-là, j’ai donc
Cloué deux ailes de carton
Pour qu’ils fassent un beau voyage
Je me suis installé, tout doux,
À côté de mes vieux joujoux
Et quand j’ai fait mon plein de rêves
Entre Martin mon vieil ourson
Mon clown et mon soldat de plomb
J’attendis que le vent se lève
Ah! Monsieur le vent, soufflez donc
Pour emporter mon bel avion
Et le vent m’ayant entendu
Ouvrant la fenêtre, est venu
Alors, nous voilà dans l’espace
Pour ne pas voir mon vieil ourson
Mon clown et mon soldat de plomb
Mon regard plonge sur la place
Et nous montons si haut, si haut
Que l’église et le vieux château
Ressemblent à ma bergerie
Tout est petit, petit, petit
Les gens sont comme des fourmis
Et, dans le fond, ça m’humilie
Ah! Monsieur le vent, pourquoi donc
Porter si haut mon bel avion?
Monsieur le vent doit être sourd
Car, hélas, nous montons toujours
Déjà la nuit étend ses voiles
Tous quatre, avec mon vieil ourson
Mon clown et mon soldat de plomb
Nous errons parmi les étoiles
Dois-je croire à ce que je vois?
La Lune est là, tout près de moi
Me regardant d’un air étrange
Dans le ciel, nous sommes perdus
Car déjà la Terre n’est plus,
À mes yeux, qu’une grosse orange
Ah! Monsieur le vent, pourquoi donc
Porter si haut mon bel avion?
Alors le vent m’a répondu
"Mon petit ami j’ai voulu
Que tu comprennes bien, en somme,
Que, dans l’univers, un ourson
Un clown comme un soldat de plomb
N’étaient pas beaucoup plus qu’un homme"
Le vent ne m’en a pas dit plus
Et nous sommes redescendus
Comment? Je ne m’en souviens guère
Mais afin que chacun de nous
Sache bien qu’il n’est qu’un joujou
J’ai dit en arrivant sur Terre
Ah! Monsieur le vent, portez donc
Tous les enfants dans mon avion