Les paroles de la chanson
« Mission suicide »
Diam's
La rue ça forge l’homme et monsieur devient un commercial
C’est grâce a lui que chaque seconde sur Terre, fait qu’une de nos mères chiale
Mais la rue c’est quoi? (quoi)
Pour certains une banque, pour d’autre un toit
Un pas dans l’vide, une mère dans le gouffre, un gosse sans papa
Toi, t’as rien saisi, oublies, t’es pas le boss de la rue
J’use de la voix, de la ruse
De ma foi, pas dur de voir que le dollar ruse
Quand ça scouate l’asphalte pour palper l’billet
Ca court pas pour l’frigo et la bouffe, mais ça galope pour pas s’faire griller
Bin ouais tu pèse, tandis qu’ta soeur taffe à CONFORAMA
Toi, t’as le confort à max
Assis sur ton bord,la conso s’amasse
Pendant que ta mère qu’est seule
N’a plus de pillule à s’fouttre au coeur
Elle gratte les sols
Mais toi jamais tu racles les sols xxxx
Cent fois se foutre en l’air, cent fois se faire la malle
Mais sans tune tu vas où? Ouais, tu vas où quand tout va mal
Toi tu vas bien mais tu sais même pas si ils sont
Si’ils ont, moi j’ai mère, terre, vynils, son
Et puis fini le songe, j’ai les paupières qui clignent
Les larmes qui montent, le sang qui chauffe, y a rien de tout ça qui est clean
Ce morceau c’est pour les ombres de femmes qu’on voit derrière les volets
Faut avouer c’est trop laid, y a trop d’peine qu’on peut plus contrôler
Mais qui pourrais me dire comment
Pour être heureuse bêtement
Tu sais, la rue on connais
Derrière un store, un volet
Qui pourrais me dire comment
Crois moi, quand tes larmes de sang se versent
Des larmes de tristesse je verse
Le poids de tes actes parfois me poignarde
Et j’garde cette plaie profonde enfuie en moi
En fuyant le mal qui sur nous s’acharne
Et par le palier s’atarde
A l’image de ton ombre souffrant en silence
Et si j’laisse tourner les pages de ta vie
J’lis des sales récits hélas
Et des traces indélébiles dessinent sur mon visage ta détresse
Le temps efface peu à peu le peu d’bonheur
Ton absence sonne si bien avec ma souffrance, mon malheur
Mon âme pense, et j’retiens chaque jours un peu plus mes pleurs
Y a pas de sens souvent dans ce que les miens font
Ma douleur, c’est de savoir sans pouvoir rien faire à mes proches de la peur
Ma frayeur c’est d’jamais voir avec toi des jours meilleurs
Vivre au présent, l’temps présent sans aller nul part ailleur
Derrière chaque homm, une femme souffre
Ton destin t’pousse dans le gouffre
J’étouffe
Emprisonnée
Empoisonnée remplie d’sous
C’est grâce a lui que chaque seconde sur Terre, fait qu’une de nos mères chiale
Mais la rue c’est quoi? (quoi)
Pour certains une banque, pour d’autre un toit
Un pas dans l’vide, une mère dans le gouffre, un gosse sans papa
Toi, t’as rien saisi, oublies, t’es pas le boss de la rue
J’use de la voix, de la ruse
De ma foi, pas dur de voir que le dollar ruse
Quand ça scouate l’asphalte pour palper l’billet
Ca court pas pour l’frigo et la bouffe, mais ça galope pour pas s’faire griller
Bin ouais tu pèse, tandis qu’ta soeur taffe à CONFORAMA
Toi, t’as le confort à max
Assis sur ton bord,la conso s’amasse
Pendant que ta mère qu’est seule
N’a plus de pillule à s’fouttre au coeur
Elle gratte les sols
Mais toi jamais tu racles les sols xxxx
Cent fois se foutre en l’air, cent fois se faire la malle
Mais sans tune tu vas où? Ouais, tu vas où quand tout va mal
Toi tu vas bien mais tu sais même pas si ils sont
Si’ils ont, moi j’ai mère, terre, vynils, son
Et puis fini le songe, j’ai les paupières qui clignent
Les larmes qui montent, le sang qui chauffe, y a rien de tout ça qui est clean
Ce morceau c’est pour les ombres de femmes qu’on voit derrière les volets
Faut avouer c’est trop laid, y a trop d’peine qu’on peut plus contrôler
Mais qui pourrais me dire comment
Pour être heureuse bêtement
Tu sais, la rue on connais
Derrière un store, un volet
Qui pourrais me dire comment
Crois moi, quand tes larmes de sang se versent
Des larmes de tristesse je verse
Le poids de tes actes parfois me poignarde
Et j’garde cette plaie profonde enfuie en moi
En fuyant le mal qui sur nous s’acharne
Et par le palier s’atarde
A l’image de ton ombre souffrant en silence
Et si j’laisse tourner les pages de ta vie
J’lis des sales récits hélas
Et des traces indélébiles dessinent sur mon visage ta détresse
Le temps efface peu à peu le peu d’bonheur
Ton absence sonne si bien avec ma souffrance, mon malheur
Mon âme pense, et j’retiens chaque jours un peu plus mes pleurs
Y a pas de sens souvent dans ce que les miens font
Ma douleur, c’est de savoir sans pouvoir rien faire à mes proches de la peur
Ma frayeur c’est d’jamais voir avec toi des jours meilleurs
Vivre au présent, l’temps présent sans aller nul part ailleur
Derrière chaque homm, une femme souffre
Ton destin t’pousse dans le gouffre
J’étouffe
Emprisonnée
Empoisonnée remplie d’sous