Les paroles de la chanson
« Métro »
Mano Solo
Sur le quai du métro, avec sur le dos les blessures du boulot,
Il aurait bien maudit sa vie mais un regard autour de lui
Lui enlevait le droit de geindre devant tous ceux bien plus à plaindre,
Leur maison dans un sac Tati, qui restent là quand le métro s’en va
Et juste le bagou de trois voyous
Mettait un peu de vie dans ce trou
Sur le quai d’en face, un miroir du sexe opposé
Sur la figure, la même grimace refusait de le regarder
De toute façon et pour quoi faire
On est tous dans la même galère
Trop abattus, trop mal rasés pour espérer la faire rêver
Elle regardait ses escarpins serrant contre elle son sac à main
Elle aurait voulu entendre dans les couloirs le cataclop d’un cheval blanc
Une histoire qu’elle pourrait croire illuminée d’un bel amant
Mais pas de bol, on est dans le métro, c’est interdit les animaux
Les deux métros sont arrivés dans leur éternel chassé-croisé
Dans leur voiture derrière les glaces, ils retrouvèrent leur face à face
Mais le regard qu’ils se sont lancés a vite rebondi sur leurs chaussures
Dans le bruit des portes fermées ils ont repris leur pâle figure
Il aurait bien maudit sa vie mais un regard autour de lui
Lui enlevait le droit de geindre devant tous ceux bien plus à plaindre,
Leur maison dans un sac Tati, qui restent là quand le métro s’en va
Et juste le bagou de trois voyous
Mettait un peu de vie dans ce trou
Sur le quai d’en face, un miroir du sexe opposé
Sur la figure, la même grimace refusait de le regarder
De toute façon et pour quoi faire
On est tous dans la même galère
Trop abattus, trop mal rasés pour espérer la faire rêver
Elle regardait ses escarpins serrant contre elle son sac à main
Elle aurait voulu entendre dans les couloirs le cataclop d’un cheval blanc
Une histoire qu’elle pourrait croire illuminée d’un bel amant
Mais pas de bol, on est dans le métro, c’est interdit les animaux
Les deux métros sont arrivés dans leur éternel chassé-croisé
Dans leur voiture derrière les glaces, ils retrouvèrent leur face à face
Mais le regard qu’ils se sont lancés a vite rebondi sur leurs chaussures
Dans le bruit des portes fermées ils ont repris leur pâle figure