Les paroles de la chanson
« Mes souvenirs sont en vitrine »
Jean Arnulf
Mes souvenirs sont en vitrine
Il y a Hugo et puis Racine
Le professeur et sa badine
Tous les hivers, une bonne angine
En ce temps pâle qui s’achemine
J’épousais Les deux orphelines
Mais c’est la simple Bécassine
Que je caressais dans la cuisine
Pour savoir ce qu’on imagine
Mais songe creux, rêve de Chine
Mes souvenirs sont en vitrine
J’aime les machins, pas les machines
Travail au ciel, pas en usine
Et tous mes désirs que je tartine
Au cinéma, des magazines
Et Marie, une belle cousine
Qui voulait bien que je taquine
Pour un chewing-gum, ses jambes fines
Ca sentait si bon l’aubépine
Mais on est bête quand on bouquine
Mes souvenirs sont en vitrine
Je n’irai plus à la cantine
L’amour c’est bon, bonjour voisine
J’ai pas deux ronds mais des combines
J’aime le rouquin et les rouquines
Et je m’endors, sonné matin
Quand je me réveille, je baratine
Une fille dont j’ai une gamine
Je suis toujours dans la débine
Mais ce n’est rien, c’est la routine
Mes souvenirs sont en vitrine
Conservés dans la naphtaline
Adieu Fanchon et Colombine
Dans le miroir, j’ai une bobine
Qui a besoin d’un médecin
Je suis amoureux de Messaline
Et m’en retourne aux origines
Avec des regrets qui ma chagrinent
Je ne serai jamais Gagarine
C’est le bonheur qui dégouline
Mes souvenirs sont en vitrine
Conservés dans la naphtaline
Il y a Hugo et puis Racine
Le professeur et sa badine
Tous les hivers, une bonne angine
En ce temps pâle qui s’achemine
J’épousais Les deux orphelines
Mais c’est la simple Bécassine
Que je caressais dans la cuisine
Pour savoir ce qu’on imagine
Mais songe creux, rêve de Chine
Mes souvenirs sont en vitrine
J’aime les machins, pas les machines
Travail au ciel, pas en usine
Et tous mes désirs que je tartine
Au cinéma, des magazines
Et Marie, une belle cousine
Qui voulait bien que je taquine
Pour un chewing-gum, ses jambes fines
Ca sentait si bon l’aubépine
Mais on est bête quand on bouquine
Mes souvenirs sont en vitrine
Je n’irai plus à la cantine
L’amour c’est bon, bonjour voisine
J’ai pas deux ronds mais des combines
J’aime le rouquin et les rouquines
Et je m’endors, sonné matin
Quand je me réveille, je baratine
Une fille dont j’ai une gamine
Je suis toujours dans la débine
Mais ce n’est rien, c’est la routine
Mes souvenirs sont en vitrine
Conservés dans la naphtaline
Adieu Fanchon et Colombine
Dans le miroir, j’ai une bobine
Qui a besoin d’un médecin
Je suis amoureux de Messaline
Et m’en retourne aux origines
Avec des regrets qui ma chagrinent
Je ne serai jamais Gagarine
C’est le bonheur qui dégouline
Mes souvenirs sont en vitrine
Conservés dans la naphtaline