Les paroles de la chanson
« Merci pour les jours heureux »
Jacques Bertin
Merci pour les jours heureux
Merci pour la joie sans ombre
Merci pour la joue des cieux
Pour la jeunesse des mains
Pour l’âge qui s’ouvre en deux
Comme une allée dans les nombres
Merci pour les jours heureux
Merci pour la joie des mains
Pour la genèse du bleu
La robe dénouée de l’aube
Jetée d’un ange des cieux
Dans un mouvement des reins
Merci pour les jours heureux
Et la gorge des colombes
Ce beau fruit ouvert en deux
L’âge qui saigne son vin
Les mots jetés dans le feu
Les mots comme une crinière
L’âge à bouche que tu veux
Le mors que tu mords si bien
L’âge jeté dans le feu
L’âge comme une crinière
La bouche d’or des aveux
Et la proue large des mains
Les mots pêchés dans tes yeux
Mes mains plongées dans l’eau claire
Et balafrant le ciel bleu
Un messager, col ouvert
Merci pour les jours heureux
Le rire des cantinières
L’éclaireur piquant des deux
Rayant le front de l’hiver
Merci pour les jours heureux
La rivière volontaire
L’arrivée dans les cheveux
Et le rire à livre ouvert
Merci pour les jours heureux
Pour la proue des canonnières
Pour la rafle des enjeux
Et la mine à ciel ouvert
L’espoir, les montagnes bleues
La bataille des frontières
L’homme dressé sous le feu
Qui se bat à découvert
Merci pour les jours heureux
Ta voix, comme une bannière
L’ombre sur la joue des cieux
La caresse de ma main
Merci pour le mal qui vient
Merci pour le soir qui tombe
Mes mots sombrés dans ta main
Mon espoir perdu en mer
Merci pour le mal qui vient
La fête morte dans l’aube
L’or échappé de mes mains
La blessure sous la mer
Merci pour les jours heureux
Merci, pitié pour le mal
Merci pour les jours heureux
Mon mal
Merci pour la joie sans ombre
Merci pour la joue des cieux
Pour la jeunesse des mains
Pour l’âge qui s’ouvre en deux
Comme une allée dans les nombres
Merci pour les jours heureux
Merci pour la joie des mains
Pour la genèse du bleu
La robe dénouée de l’aube
Jetée d’un ange des cieux
Dans un mouvement des reins
Merci pour les jours heureux
Et la gorge des colombes
Ce beau fruit ouvert en deux
L’âge qui saigne son vin
Les mots jetés dans le feu
Les mots comme une crinière
L’âge à bouche que tu veux
Le mors que tu mords si bien
L’âge jeté dans le feu
L’âge comme une crinière
La bouche d’or des aveux
Et la proue large des mains
Les mots pêchés dans tes yeux
Mes mains plongées dans l’eau claire
Et balafrant le ciel bleu
Un messager, col ouvert
Merci pour les jours heureux
Le rire des cantinières
L’éclaireur piquant des deux
Rayant le front de l’hiver
Merci pour les jours heureux
La rivière volontaire
L’arrivée dans les cheveux
Et le rire à livre ouvert
Merci pour les jours heureux
Pour la proue des canonnières
Pour la rafle des enjeux
Et la mine à ciel ouvert
L’espoir, les montagnes bleues
La bataille des frontières
L’homme dressé sous le feu
Qui se bat à découvert
Merci pour les jours heureux
Ta voix, comme une bannière
L’ombre sur la joue des cieux
La caresse de ma main
Merci pour le mal qui vient
Merci pour le soir qui tombe
Mes mots sombrés dans ta main
Mon espoir perdu en mer
Merci pour le mal qui vient
La fête morte dans l’aube
L’or échappé de mes mains
La blessure sous la mer
Merci pour les jours heureux
Merci, pitié pour le mal
Merci pour les jours heureux
Mon mal