Les paroles de la chanson
« Mémoire des humbles »
Philippe Forcioli
N’avoir été qu’une seconde
Dans les fouillis de ces temps-ci
Qu’une étincelle, une colombe
Une passerelle de vie
N’avoir été, dans la cohue,
Qu’un p’tit caillou dans un soulier
Un nom crié dans une rue
Et des visages retournés
Avoir été simple pétale
Serré au creux d’un vieux bouquin
La fidèle paire de sandales
De tous les Françoisiers chemins
Avoir été dans la semaine
Un jour de paix pour les enfants
En secret l’amant de la reine
Avoir été aussi inutile qu’un brin de vent
Avoir été, dans la pénombre,
Une horloge du temps passé
Qui dit la joie, les heures sombres
Et berce le grand cœur blessé
Avoir été sans importance
Dans les discours sur la raison
Qu’un rouge-gorge qui s’avance
Quêter des miettes aux maisons
N’avoir été, sur la grand-route,
Qu’une forme disparaissant
Dans un enclos, âne qui broute
Et qui vous regarde, innocent
Dans les fouillis de ces temps-ci
Qu’une étincelle, une colombe
Une passerelle de vie
N’avoir été, dans la cohue,
Qu’un p’tit caillou dans un soulier
Un nom crié dans une rue
Et des visages retournés
Avoir été simple pétale
Serré au creux d’un vieux bouquin
La fidèle paire de sandales
De tous les Françoisiers chemins
Avoir été dans la semaine
Un jour de paix pour les enfants
En secret l’amant de la reine
Avoir été aussi inutile qu’un brin de vent
Avoir été, dans la pénombre,
Une horloge du temps passé
Qui dit la joie, les heures sombres
Et berce le grand cœur blessé
Avoir été sans importance
Dans les discours sur la raison
Qu’un rouge-gorge qui s’avance
Quêter des miettes aux maisons
N’avoir été, sur la grand-route,
Qu’une forme disparaissant
Dans un enclos, âne qui broute
Et qui vous regarde, innocent