Les paroles de la chanson
« Mémoire »
Véronique Pestel
Prendre le temps de la mémoire
Mémoire d’avant le temps d’y croire
Quand on n’était pas encore sûrs
De faire le mur
Qu’on savait bien s’ouvrir alors
Aux bras des vivants et des morts
Vos bras, Hugo, pour l’envergure
Qu’on savait bien ouvrir les mains
Aux mots dont on n’était pas dignes
Ces mots qu’on laissait pour demain
Au bord des lignes
Je vous aimais à la folie
Mes Artificiels Paradis
Je vous suivais jusqu’aux Enfers
De vos Mentales Saisons d’Hiver
Le Cœur-Crevé dans vos Alcools
J’eus Mal aux Fleurs de vos Paroles
Quand vos Amours Jaunes hissaient l’Air
Prendre le temps de la mémoire
Mémoire d’avant le temps d’y croire
Quand on était encore très fiers
D’avoir souffert
Qu’on savait bien s’ouvrir alors
Aux bras des vivants et des morts
Vos bras, Rimbaud, pour la colère
Qu’on savait bien ouvrir les mains
Aux mots plus larges que nos pages
Ces mots qu’on jetait pour demain
Hors de nos cages, hors de nos cages
Mémoire d’avant le temps d’y croire
Quand on n’était pas encore sûrs
De faire le mur
Qu’on savait bien s’ouvrir alors
Aux bras des vivants et des morts
Vos bras, Hugo, pour l’envergure
Qu’on savait bien ouvrir les mains
Aux mots dont on n’était pas dignes
Ces mots qu’on laissait pour demain
Au bord des lignes
Je vous aimais à la folie
Mes Artificiels Paradis
Je vous suivais jusqu’aux Enfers
De vos Mentales Saisons d’Hiver
Le Cœur-Crevé dans vos Alcools
J’eus Mal aux Fleurs de vos Paroles
Quand vos Amours Jaunes hissaient l’Air
Prendre le temps de la mémoire
Mémoire d’avant le temps d’y croire
Quand on était encore très fiers
D’avoir souffert
Qu’on savait bien s’ouvrir alors
Aux bras des vivants et des morts
Vos bras, Rimbaud, pour la colère
Qu’on savait bien ouvrir les mains
Aux mots plus larges que nos pages
Ces mots qu’on jetait pour demain
Hors de nos cages, hors de nos cages