Les paroles de la chanson
« Me reposer »
Michel Corringe
Regarde mes pieds couverts de poussière,
Couverts de boue.
Regarde-les déchirés par la pierre,
Meurtris de coups.
Ils ont marché longtemps à travers montagnes et vallées
Ils ont marché longtemps, longtemps nous avons cherché
Regarde-les, on est très fatigué
Laisse-moi chez toi me reposer
Regarde mes mains brûlées par l’hiver,
Par le soleil.
Elles ont caressé de très douces chairs,
Et de très belles
Regarde-les, elles ont sculpté ton visage dans la pierre
Regarde, elles se sont usées à caresser les chimères
Regarde-les, on est très fatigué
Laisse-moi chez toi me reposer
Regarde mes yeux brûlés par la fièvre,
Par le chagrin.
Regarde-les, tu y liras l’enfer,
Des grands chemins.
Ils ont fouillé partout dans les taudis dans les palais
Ils ont cherché partout un sourire qui te ressemblait
Regarde-les, on est très fatigué
Laisse-moi chez toi me reposer
Regarde mes pieds couverts de poussière,
Couverts de boue.
Regarde les déchirés par la pierre,
Meurtris de coups.
Ils ont marché longtemps à travers montagnes et vallées
Ils ont marché longtemps, longtemps nous avons cherché
Regarde-les, on est très fatigué
Laisse-moi chez toi me reposer
Me reposer,
Me reposer.
Couverts de boue.
Regarde-les déchirés par la pierre,
Meurtris de coups.
Ils ont marché longtemps à travers montagnes et vallées
Ils ont marché longtemps, longtemps nous avons cherché
Regarde-les, on est très fatigué
Laisse-moi chez toi me reposer
Regarde mes mains brûlées par l’hiver,
Par le soleil.
Elles ont caressé de très douces chairs,
Et de très belles
Regarde-les, elles ont sculpté ton visage dans la pierre
Regarde, elles se sont usées à caresser les chimères
Regarde-les, on est très fatigué
Laisse-moi chez toi me reposer
Regarde mes yeux brûlés par la fièvre,
Par le chagrin.
Regarde-les, tu y liras l’enfer,
Des grands chemins.
Ils ont fouillé partout dans les taudis dans les palais
Ils ont cherché partout un sourire qui te ressemblait
Regarde-les, on est très fatigué
Laisse-moi chez toi me reposer
Regarde mes pieds couverts de poussière,
Couverts de boue.
Regarde les déchirés par la pierre,
Meurtris de coups.
Ils ont marché longtemps à travers montagnes et vallées
Ils ont marché longtemps, longtemps nous avons cherché
Regarde-les, on est très fatigué
Laisse-moi chez toi me reposer
Me reposer,
Me reposer.