Les paroles de la chanson
« Maudite enfant »
Serge Reggiani
De cette phrase de Baudelaire
Qui est sortie à pas de loup
Maudite enfant gâtée
Dans une fête populaire
Il a fallu que je te trouve
Maudite enfant glacée
Je vivais seul Boulevard du Spleen
Et fou de ton indiscipline
J’ai jeté mon passé
Tu a repeint mes murs en lilas
Et un beau jour tu n’es plus là
Il ne s’est rien passé
Simplement, les passants se sont tous arrêtés dans la rue
Simplement, les oiseaux se sont tous arrêtés dans le ciel
J’ai rangé ces images dans les tiroirs de ma raison
J’ai rangé ton visage dans les miroirs de ma maison
Simplement, les arbres se sont tous arrêtés de bouger
En même temps, les enfants se sont tous arrêtés de jouer
J’ai changé de maison en emportant le paysage
J’ai changé de raison, je n’ai plus le même visage
Je pouvais faire le tour du globe
Partout ton image restait
Prise dans chaque glace
Et ton ombre comme une robe
A tous mes gestes s’accrochait
Je me disais elle passe
Un soir de lune où j’étais ivre
Où tu es rentrée à pas de louve
Maudite enfant glacée
Et tu t’es glissée dans le lit
Attendant que je te découvre
Comme si de rien n’était
Simplement, les passants se sont mis à marcher dans la rue
Simplement, les oiseaux ont repris leurs allées et venues
Les oiseaux dans le ciel et moi je me disais c’est elle
Et si je ne la garde au moins, au moins je la regarde
Simplement, les arbres comme avant sous le vent ont dansé
En même temps que là-bas les enfants soudainement ont joué
Alors mon cher otage oubliant ton âge et ma peine
Ma femme, ma belle aubaine je me suis couché à tes pieds
couché à tes pieds
Qui est sortie à pas de loup
Maudite enfant gâtée
Dans une fête populaire
Il a fallu que je te trouve
Maudite enfant glacée
Je vivais seul Boulevard du Spleen
Et fou de ton indiscipline
J’ai jeté mon passé
Tu a repeint mes murs en lilas
Et un beau jour tu n’es plus là
Il ne s’est rien passé
Simplement, les passants se sont tous arrêtés dans la rue
Simplement, les oiseaux se sont tous arrêtés dans le ciel
J’ai rangé ces images dans les tiroirs de ma raison
J’ai rangé ton visage dans les miroirs de ma maison
Simplement, les arbres se sont tous arrêtés de bouger
En même temps, les enfants se sont tous arrêtés de jouer
J’ai changé de maison en emportant le paysage
J’ai changé de raison, je n’ai plus le même visage
Je pouvais faire le tour du globe
Partout ton image restait
Prise dans chaque glace
Et ton ombre comme une robe
A tous mes gestes s’accrochait
Je me disais elle passe
Un soir de lune où j’étais ivre
Où tu es rentrée à pas de louve
Maudite enfant glacée
Et tu t’es glissée dans le lit
Attendant que je te découvre
Comme si de rien n’était
Simplement, les passants se sont mis à marcher dans la rue
Simplement, les oiseaux ont repris leurs allées et venues
Les oiseaux dans le ciel et moi je me disais c’est elle
Et si je ne la garde au moins, au moins je la regarde
Simplement, les arbres comme avant sous le vent ont dansé
En même temps que là-bas les enfants soudainement ont joué
Alors mon cher otage oubliant ton âge et ma peine
Ma femme, ma belle aubaine je me suis couché à tes pieds
couché à tes pieds