Les paroles de la chanson
« Marrons »
Hélène Martin
Le rond charroi de la durée
Rapporte la saison dorée
Combien d’amis se sont dissous
Ou connaissent par le dessous
L’asphalte que les marrons cognent?
Le Palais-Royal est désert
Gros marrons qui roulaient les R
Comme Colette de Bourgogne
D’étuis doublés de peau de gant
Tombent les marrons, et les gants
De fin chevreau se capitonnent
Les nombreux écrins de l’automne
D’où glissent, lisses, bien cirés,
Les marrons, les glands, les châtaignes
Beaux objets pour quartier Montaigne
Ou pour faubourg Saint-Honoré
Tes violons salle Gaveau
Sont couleur de marrons nouveaux
Auteuil et Longchamp, vos cavales
Couleur des marrons qui dévalent
De la Cambre au ravin profond
Marbeuf, Saint-Philippe-du-Roule
Le métro gronde en mes tréfonds
Comme un tas de marrons qui croule
Car Paris, Paris nous harcèle
Et jusqu’aux marrons de Bruxelles
Tout me ramène à regretter
Balzac, Odéon, Trinité
Je me fredonne et me griffonne,
Au grommellement des marrons,
Des numéros de téléphone
Qui plus jamais ne répondront
Rapporte la saison dorée
Combien d’amis se sont dissous
Ou connaissent par le dessous
L’asphalte que les marrons cognent?
Le Palais-Royal est désert
Gros marrons qui roulaient les R
Comme Colette de Bourgogne
D’étuis doublés de peau de gant
Tombent les marrons, et les gants
De fin chevreau se capitonnent
Les nombreux écrins de l’automne
D’où glissent, lisses, bien cirés,
Les marrons, les glands, les châtaignes
Beaux objets pour quartier Montaigne
Ou pour faubourg Saint-Honoré
Tes violons salle Gaveau
Sont couleur de marrons nouveaux
Auteuil et Longchamp, vos cavales
Couleur des marrons qui dévalent
De la Cambre au ravin profond
Marbeuf, Saint-Philippe-du-Roule
Le métro gronde en mes tréfonds
Comme un tas de marrons qui croule
Car Paris, Paris nous harcèle
Et jusqu’aux marrons de Bruxelles
Tout me ramène à regretter
Balzac, Odéon, Trinité
Je me fredonne et me griffonne,
Au grommellement des marrons,
Des numéros de téléphone
Qui plus jamais ne répondront