Les paroles de la chanson
« Marie de grâce-berleur »
Natacha Ezdra
On la connaît, c’est une femme
Sa vie s’écoule sans humeur
Sans joie, sans colère et sans drame,
Marie de Grâce-Berleur
Depuis qu’un homme l’a fait sienne
Pour le pire et pour le meilleur
Elle attend que le meilleur vienne,
Marie de Grâce-Berleur
Elle écoute pas les nouvelles
Elle entretient son intérieur
Entre le linge et la vaisselle,
Marie de Grâce-Berleur
Et pour tromper sa solitude
Elle préfère ce chanteur
Qui l’endort dans ses habitudes,
Marie de Grâce-Berleur
Elle gagne sur la cuisine
Trois francs ici, cent sous ailleurs
Pour acheter des magazines,
Marie de Grâce-Berleur
Qui lui parlent de ses idoles
Avec des photos en couleurs
Pour pas lui donner la parole,
Marie de Grâce-Berleur
Elle ne fait pas de politique
C’est comme si elle avait peur
D’avoir envie qu’on lui explique,
Marie de Grâce-Berleur
Et c’est pourquoi, certains dépensent
Tant d’énergie et tant d’ardeur
A cultiver son ignorance,
Marie de Grâce-Berleur
Qu’on la trahisse ou qu’on lui mente
On ne lui sait pas de rancœur
On dit qu’elle est toujours contente,
Marie de Grâce-Berleur
Alors, on la laisse en veilleuse
Pour pas réveiller par erreur
Les majorités silencieuses,
Marie de Grâce-Berleur
Pourtant, malgré les apparences
Dans ce fouillis de brocanteur
Et ses épagneuls de faïence,
Marie de Grâce-Berleur
N’est plus tout à fait seule au monde
Et sous le silence des pleurs
Quelque part la révolte gronde,
Marie de Grâce-Berleur
Un jour viendra que tous les nôtres
Les pauvres gens, les travailleurs
Les centaines de milliers d’autres
Marie de Grâce-Berleur
Auront, quand sonnera l’alarme,
Unis dans la même fureur
Entre les mains, le choix des armes,
Marie de Grâce-Berleur
Sa vie s’écoule sans humeur
Sans joie, sans colère et sans drame,
Marie de Grâce-Berleur
Depuis qu’un homme l’a fait sienne
Pour le pire et pour le meilleur
Elle attend que le meilleur vienne,
Marie de Grâce-Berleur
Elle écoute pas les nouvelles
Elle entretient son intérieur
Entre le linge et la vaisselle,
Marie de Grâce-Berleur
Et pour tromper sa solitude
Elle préfère ce chanteur
Qui l’endort dans ses habitudes,
Marie de Grâce-Berleur
Elle gagne sur la cuisine
Trois francs ici, cent sous ailleurs
Pour acheter des magazines,
Marie de Grâce-Berleur
Qui lui parlent de ses idoles
Avec des photos en couleurs
Pour pas lui donner la parole,
Marie de Grâce-Berleur
Elle ne fait pas de politique
C’est comme si elle avait peur
D’avoir envie qu’on lui explique,
Marie de Grâce-Berleur
Et c’est pourquoi, certains dépensent
Tant d’énergie et tant d’ardeur
A cultiver son ignorance,
Marie de Grâce-Berleur
Qu’on la trahisse ou qu’on lui mente
On ne lui sait pas de rancœur
On dit qu’elle est toujours contente,
Marie de Grâce-Berleur
Alors, on la laisse en veilleuse
Pour pas réveiller par erreur
Les majorités silencieuses,
Marie de Grâce-Berleur
Pourtant, malgré les apparences
Dans ce fouillis de brocanteur
Et ses épagneuls de faïence,
Marie de Grâce-Berleur
N’est plus tout à fait seule au monde
Et sous le silence des pleurs
Quelque part la révolte gronde,
Marie de Grâce-Berleur
Un jour viendra que tous les nôtres
Les pauvres gens, les travailleurs
Les centaines de milliers d’autres
Marie de Grâce-Berleur
Auront, quand sonnera l’alarme,
Unis dans la même fureur
Entre les mains, le choix des armes,
Marie de Grâce-Berleur