Les paroles de la chanson
« Marguerite »
Claude Besson
MARGUERITE
Marguerite s’en va aux champs
A petits pas légers de cinq ans,
C’est dur de voir cette enfant-là
Travailler comme trois.
Pendant c’temps là, dans les banlieues
Des gamins, du néon plein les yeux,
Lorsque passe un supersonique
Rêvent, rêvent de l’Amérique.
Si je gagne des millions,
Je te couvre de bonbons
Marguerite.
Si je reviens de cet enfer,
Noël sera l’année entière
Un cadeau.
On a tous une étoile cachée,
Un espoir au cœur accroché,
Marguerite.
Si je reviens fortune faite,
Plus jamais tu ne baiss’ras la tête,
Margot.
Marguerite s’en va aux champs,
A petits pas fière de ses vingt ans.
C’est dur de voir cette mariée-là
Travailler comme trois.
Pendant c’temps là, dans les résidences,
De jeunes couples s’amusent et dansent
Et s’extasient devant Beaubourg,
Devant Vasarely et la Tour.
Si je gagne des millions,
Je m’en vais décorer ta maison,
Marguerite.
Si je m’échappe de l’enfer,
Je te fabrique un univers
De coraux.
On a tous une étoile cachée,
Un espoir au cœur accroché,
Marguerite.
Si je reviens fortune faite
Plus jamais tu ne baiss’ras la tête,
Margot.
Marguerite s’en va aux champs,
Fatiguée de porter cinquante ans.
C’est dur de voir cette femme là
Travailler comme trois.
Pendant c’temps-là, dans les beaux quartiers,
Des mémères, tout envisonnées,
Prennent le thé à "La coupole"
Et se racontent les "Années folles".
Si je gagne des millions,
Je te couvre de visons
Marguerite.
Si je m’évade de l’enfer,
Je te fabrique des hivers
Bien au chaud.
On a tous une étoile cachée,
Un espoir au cœur accroché
Marguerite.
Si je reviens fortune faite,
Plus jamais tu ne baiss’ras la tête
Margot.
Si je reviens fortune faite
Nos Montagnes seront en fête,
Margot.
Marguerite s’en va aux champs
A petits pas légers de cinq ans,
C’est dur de voir cette enfant-là
Travailler comme trois.
Pendant c’temps là, dans les banlieues
Des gamins, du néon plein les yeux,
Lorsque passe un supersonique
Rêvent, rêvent de l’Amérique.
Si je gagne des millions,
Je te couvre de bonbons
Marguerite.
Si je reviens de cet enfer,
Noël sera l’année entière
Un cadeau.
On a tous une étoile cachée,
Un espoir au cœur accroché,
Marguerite.
Si je reviens fortune faite,
Plus jamais tu ne baiss’ras la tête,
Margot.
Marguerite s’en va aux champs,
A petits pas fière de ses vingt ans.
C’est dur de voir cette mariée-là
Travailler comme trois.
Pendant c’temps là, dans les résidences,
De jeunes couples s’amusent et dansent
Et s’extasient devant Beaubourg,
Devant Vasarely et la Tour.
Si je gagne des millions,
Je m’en vais décorer ta maison,
Marguerite.
Si je m’échappe de l’enfer,
Je te fabrique un univers
De coraux.
On a tous une étoile cachée,
Un espoir au cœur accroché,
Marguerite.
Si je reviens fortune faite
Plus jamais tu ne baiss’ras la tête,
Margot.
Marguerite s’en va aux champs,
Fatiguée de porter cinquante ans.
C’est dur de voir cette femme là
Travailler comme trois.
Pendant c’temps-là, dans les beaux quartiers,
Des mémères, tout envisonnées,
Prennent le thé à "La coupole"
Et se racontent les "Années folles".
Si je gagne des millions,
Je te couvre de visons
Marguerite.
Si je m’évade de l’enfer,
Je te fabrique des hivers
Bien au chaud.
On a tous une étoile cachée,
Un espoir au cœur accroché
Marguerite.
Si je reviens fortune faite,
Plus jamais tu ne baiss’ras la tête
Margot.
Si je reviens fortune faite
Nos Montagnes seront en fête,
Margot.