Les paroles de la chanson
« Maman elle est pas si bien qu' ça »
Anne Sylvestre
Surtout ne dis rien à ta mère
Elle en mourrait
Laisse-la avec ses chimères
Sois sans regrets
Elle est si vulnérable et tendre
Si désarmée
Qu’elle ne pourrait pas comprendre
Mes à-côtés
Qu’elle ne voudrait pas m’entendre
En liberté
Vous vous trompez, vous vous trompez
Maman, elle est pas si bien qu’ ça
C’est pas Thérèse d’Avila
C’est loin d’être la Sainte Vierge
Ça ne l’amuse vraiment pas
Vos précautions et vos gamberges
Vos silences, au bruit de ses pas
Ce qu’elle veut, c’est pas des cierges
Votre respect lui reste là
Sincèrement je n’aime qu’elle
C’est bien ainsi
Étant jeune elle était si belle
Elle a grossi
Je lui dis "C’est sans importance
Tu es très bien
Tu as la santé, c’est une chance
Ne change rien"
Je lui ai caché la balance
C’était malsain
Oui mais enfin, oui mais enfin
Maman a des désespoirs fous
C’est pas Bernadette Soubirous
C’est pas la grande sœur des anges
C’est pas Mamie, c’est pas Doudou
Savez-vous bien pourquoi elle mange?
C’est pour se protéger de vous
Elle se voit, elle se venge
Elle ne s’aime plus du tout
Si elle cherche encore à plaire?
Je ne crois pas
Elle a eu tellement à faire
C’est loin tout ça
Si elle a eu quelques histoires?
Tu me fais rire
Pourtant, j’ai fait semblant d’y croire
Pour la tenir
Ses déprimes sont illusoires
Il faut bien dire
C’est à mourir, c’est à mourir
Maman a des rêves de feu
C’est pas Thérèse de Lisieux
Et parfois les regrets lui montent
Quand on lui dit "Avec ces yeux
Vous n’ deviez pas faire le compte
Des soupirants, des beaux messieurs"
Si vous saviez, vous auriez honte
Ça lui casse le corps en deux
Mais ne voulez-vous pas comprendre
Aveugle et sourd
Qu’elle meurt de manque de tendre
Besoin d’amour
Elle a longé des précipices
Sans le savoir
Elle hait tous les sacrifices
Tous les devoirs
Elle voudrait tellement qu’on puisse
Lui en vouloir
C’est sans espoir, c’est sans espoir
Maman, elle est bien mieux que ça
Mais c’est la reine de Saba
C’est Cléopâtre et la Joconde
Bardot et Lollobrigida
C’est évident pour tout le monde
Sauf pour vous, qui ne voyez pas
Que vous avez chaque seconde
Étouffé la femme en vos bras
Mais il suffit d’une secousse
D’un coup au cœur
Elle se fera la peau douce
Vous aurez peur
Elle réveillera en elle
Celle qui dort
Elle se souviendra d’être belle
Sans trop d’efforts
Elle fera des étincelles
Perdra le nord
Oui mais alors, oui mais alors
Maman, elle va vous étonner
C’est Madeleine et Salomé
C’est Pompadour et Lavallière
Mais c’est Gabrielle d’Estrées
C’est la dernière des dernières
C’est tout, sauf ce que vous croyez
C’est une femme qui naguère
S’est tout simplement oubliée
C’est Madeleine et Salomé
Maman, elle va vous étonner
C’est pas Thérèse d’Avila
Maman, mais c’est pas du tout ça!
Elle en mourrait
Laisse-la avec ses chimères
Sois sans regrets
Elle est si vulnérable et tendre
Si désarmée
Qu’elle ne pourrait pas comprendre
Mes à-côtés
Qu’elle ne voudrait pas m’entendre
En liberté
Vous vous trompez, vous vous trompez
Maman, elle est pas si bien qu’ ça
C’est pas Thérèse d’Avila
C’est loin d’être la Sainte Vierge
Ça ne l’amuse vraiment pas
Vos précautions et vos gamberges
Vos silences, au bruit de ses pas
Ce qu’elle veut, c’est pas des cierges
Votre respect lui reste là
Sincèrement je n’aime qu’elle
C’est bien ainsi
Étant jeune elle était si belle
Elle a grossi
Je lui dis "C’est sans importance
Tu es très bien
Tu as la santé, c’est une chance
Ne change rien"
Je lui ai caché la balance
C’était malsain
Oui mais enfin, oui mais enfin
Maman a des désespoirs fous
C’est pas Bernadette Soubirous
C’est pas la grande sœur des anges
C’est pas Mamie, c’est pas Doudou
Savez-vous bien pourquoi elle mange?
C’est pour se protéger de vous
Elle se voit, elle se venge
Elle ne s’aime plus du tout
Si elle cherche encore à plaire?
Je ne crois pas
Elle a eu tellement à faire
C’est loin tout ça
Si elle a eu quelques histoires?
Tu me fais rire
Pourtant, j’ai fait semblant d’y croire
Pour la tenir
Ses déprimes sont illusoires
Il faut bien dire
C’est à mourir, c’est à mourir
Maman a des rêves de feu
C’est pas Thérèse de Lisieux
Et parfois les regrets lui montent
Quand on lui dit "Avec ces yeux
Vous n’ deviez pas faire le compte
Des soupirants, des beaux messieurs"
Si vous saviez, vous auriez honte
Ça lui casse le corps en deux
Mais ne voulez-vous pas comprendre
Aveugle et sourd
Qu’elle meurt de manque de tendre
Besoin d’amour
Elle a longé des précipices
Sans le savoir
Elle hait tous les sacrifices
Tous les devoirs
Elle voudrait tellement qu’on puisse
Lui en vouloir
C’est sans espoir, c’est sans espoir
Maman, elle est bien mieux que ça
Mais c’est la reine de Saba
C’est Cléopâtre et la Joconde
Bardot et Lollobrigida
C’est évident pour tout le monde
Sauf pour vous, qui ne voyez pas
Que vous avez chaque seconde
Étouffé la femme en vos bras
Mais il suffit d’une secousse
D’un coup au cœur
Elle se fera la peau douce
Vous aurez peur
Elle réveillera en elle
Celle qui dort
Elle se souviendra d’être belle
Sans trop d’efforts
Elle fera des étincelles
Perdra le nord
Oui mais alors, oui mais alors
Maman, elle va vous étonner
C’est Madeleine et Salomé
C’est Pompadour et Lavallière
Mais c’est Gabrielle d’Estrées
C’est la dernière des dernières
C’est tout, sauf ce que vous croyez
C’est une femme qui naguère
S’est tout simplement oubliée
C’est Madeleine et Salomé
Maman, elle va vous étonner
C’est pas Thérèse d’Avila
Maman, mais c’est pas du tout ça!