Les paroles de la chanson
« Mam'selle louisiane »
Michel Sardou
Elle a été Mam’selle Louisiane
Pour ses yeux verts pour ses beaux seins,
La plus aimée des courtisanes
Connue dans le pays cajun.
Du temps où des hommes sans épouse
Venaient d’Abbeville et d’Orléans
Baptiser leurs bayous Toulouse
Comme leurs cousins du Saint-Laurent,
Toutes les femelles étaient anglaises,
Et l’Anglais chassait l’Acadien.
Pas une ne s’rait dev’nue française :
Mieux valait s’offrir aux Indiens.
Tous ceux qui savent jouer des violines,
Qui ont une guitare dans leurs mains,
Connaissent la chanson d’Ebeline,
De Bâton Rouge à Pontchartrain.
Elle s’est fait bâtir maison neuve,
Cythère des bateaux à fond plat,
Pour que les planteurs du grand fleuve
Aient une femme à pendre à leur bras.
Elle croyait revenir un jour,
Mais n’a jamais revu Paris.
Elle est evenue pour toujours
La sirène du Mississippi.
Tous ceux qui savent jouer des violines,
Qui ont une guitare sous leurs doigts,
Racontent l’arrivée d’Ebeline
Sur la Maria Magdalena.
Elle leur disait "Je reste stand.
Mes amours j’n’irai jamais gone,
Mais quand la ville deviendra grande,
Que mes filles ne fassent pas l’aumône."
Tous ceux qui savent jouer des violines,
Qui ont une guitare dans le sang,
Connaissent la chanson d’Ebeline
Depuis la Nouvelle-Orléans.
Elle a été Mam’selle Louisiane
Pour ses yeux verts pour ses beaux seins,
La plus aimée des courtisanes
Connue dans le pays cajun.
Pour ses yeux verts pour ses beaux seins,
La plus aimée des courtisanes
Connue dans le pays cajun.
Du temps où des hommes sans épouse
Venaient d’Abbeville et d’Orléans
Baptiser leurs bayous Toulouse
Comme leurs cousins du Saint-Laurent,
Toutes les femelles étaient anglaises,
Et l’Anglais chassait l’Acadien.
Pas une ne s’rait dev’nue française :
Mieux valait s’offrir aux Indiens.
Tous ceux qui savent jouer des violines,
Qui ont une guitare dans leurs mains,
Connaissent la chanson d’Ebeline,
De Bâton Rouge à Pontchartrain.
Elle s’est fait bâtir maison neuve,
Cythère des bateaux à fond plat,
Pour que les planteurs du grand fleuve
Aient une femme à pendre à leur bras.
Elle croyait revenir un jour,
Mais n’a jamais revu Paris.
Elle est evenue pour toujours
La sirène du Mississippi.
Tous ceux qui savent jouer des violines,
Qui ont une guitare sous leurs doigts,
Racontent l’arrivée d’Ebeline
Sur la Maria Magdalena.
Elle leur disait "Je reste stand.
Mes amours j’n’irai jamais gone,
Mais quand la ville deviendra grande,
Que mes filles ne fassent pas l’aumône."
Tous ceux qui savent jouer des violines,
Qui ont une guitare dans le sang,
Connaissent la chanson d’Ebeline
Depuis la Nouvelle-Orléans.
Elle a été Mam’selle Louisiane
Pour ses yeux verts pour ses beaux seins,
La plus aimée des courtisanes
Connue dans le pays cajun.