Les paroles de la chanson
« Mais en attendant »
Jacques Helian
A longueur de journée, on nous annonce le pire
On n’sait quoi inventer pour noircir l’avenir
On dit qu’un jour prochain nous s’rons atomisés
Ratissés, fricassés, concassés, bikinisés
Mais en attendant
Mais en attendant
Ces chambardements
Et tout l ’ tremblement
On mange, on boit, on dort, on vit quand même
On prend l’ métro et son p’tit café crème
Mais en attendant
Mais en attendant
Les trottins sourient en musardant
Sous l’oeil des sergots
On vend le pain trente francs l’kilo
En attendant la fin des haricots
La femme d’aujourd’hui a le droit de voter
Elle peut être ministre, avocat, député
Et même le progrès lui permet, c’est inouï,
Sans amant ni mari, oh! de fabriquer un baby!
Mais en attendant
Mais en attendant
Ce truc épatant
Sauf pour l’agrément
On continue à bien s’aimer quand même
On a recours encore au vieux système
Mais en attendant
Mais en attendant
De se mettre seul dans le mouv’ment
Les couples gaiement croquent la pomme tout bêtement
Suivant l’enseignement du père Adam
Quand on parle de nous, souvent, à l’étranger
On se plaint gentiment de nous trouver légers
Très amicalement, on nous met sur le dos
Tout un tas de défauts, des petits et même des gros
Mais en attendant
Mais en attendant
Du fond de l’Hindoustan, du Béloutchistan
Quand vient l’printemps, ils rappliquent tous quand même
Car nos défauts, c’est pour ça qu’on nous aime
Mais en attendant
Mais en attendant
Notre pays n’a pas son pendant
Notre ciel radieux, nos petites femmes aux si beaux yeux
Jamais le vieux bon Dieu n’a rien fait de mieux!
On n’sait quoi inventer pour noircir l’avenir
On dit qu’un jour prochain nous s’rons atomisés
Ratissés, fricassés, concassés, bikinisés
Mais en attendant
Mais en attendant
Ces chambardements
Et tout l ’ tremblement
On mange, on boit, on dort, on vit quand même
On prend l’ métro et son p’tit café crème
Mais en attendant
Mais en attendant
Les trottins sourient en musardant
Sous l’oeil des sergots
On vend le pain trente francs l’kilo
En attendant la fin des haricots
La femme d’aujourd’hui a le droit de voter
Elle peut être ministre, avocat, député
Et même le progrès lui permet, c’est inouï,
Sans amant ni mari, oh! de fabriquer un baby!
Mais en attendant
Mais en attendant
Ce truc épatant
Sauf pour l’agrément
On continue à bien s’aimer quand même
On a recours encore au vieux système
Mais en attendant
Mais en attendant
De se mettre seul dans le mouv’ment
Les couples gaiement croquent la pomme tout bêtement
Suivant l’enseignement du père Adam
Quand on parle de nous, souvent, à l’étranger
On se plaint gentiment de nous trouver légers
Très amicalement, on nous met sur le dos
Tout un tas de défauts, des petits et même des gros
Mais en attendant
Mais en attendant
Du fond de l’Hindoustan, du Béloutchistan
Quand vient l’printemps, ils rappliquent tous quand même
Car nos défauts, c’est pour ça qu’on nous aime
Mais en attendant
Mais en attendant
Notre pays n’a pas son pendant
Notre ciel radieux, nos petites femmes aux si beaux yeux
Jamais le vieux bon Dieu n’a rien fait de mieux!