Les paroles de la chanson
« Magazine »
Philippe Forcioli
Un homme est près de moi, qui meurt de tout son sang
Éclaté par un feu qui a craché l’enfer
Toute bouche explosée, agonise en gros plan
Les dents dans la poussière, un Africain bouclé
Quelques pages plus loin une fille canon
S’abandonne au baiser d’un nouveau dentifrice
Ça te fait quoi, Monsieur, d’être pris pour un con?
Ça te fait quoi, Monsieur, tous ces matchs actuels
Que se livrent la mort, le sport et les nanas
Sur le papier glacé, linceul de nos cadavres?
Tu feuillettes, distrait, pour tromper ton ennui
Mais c’est l’ennui qui trompe, bien à l’abri des banques
Tu changes de rubrique, nous voici en province
Dans le château d’un prince qui peste sur ces temps
Oh, par trop agités et que France se meurt
Le train freine soudain, nous descendons ensemble
Toi, tu t’en vas, pressé, lourd de ton magazine
Moi, je reste vidé, maudissant ton usine
Éclaté par un feu qui a craché l’enfer
Toute bouche explosée, agonise en gros plan
Les dents dans la poussière, un Africain bouclé
Quelques pages plus loin une fille canon
S’abandonne au baiser d’un nouveau dentifrice
Ça te fait quoi, Monsieur, d’être pris pour un con?
Ça te fait quoi, Monsieur, tous ces matchs actuels
Que se livrent la mort, le sport et les nanas
Sur le papier glacé, linceul de nos cadavres?
Tu feuillettes, distrait, pour tromper ton ennui
Mais c’est l’ennui qui trompe, bien à l’abri des banques
Tu changes de rubrique, nous voici en province
Dans le château d’un prince qui peste sur ces temps
Oh, par trop agités et que France se meurt
Le train freine soudain, nous descendons ensemble
Toi, tu t’en vas, pressé, lourd de ton magazine
Moi, je reste vidé, maudissant ton usine