Les paroles de la chanson
« Madame la colline »
Gilles Servat
Vous êtes jaune et desséchée
Pourquoi madame la Colline
Mes racines ont arraché
Je n’ai plus d’eau dans ma poitrine
Et l’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
Dans les prairies, l’herbe était si belle
L’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
J’entends taper le seau sur le fond du puits
Dans les dessous de mes fossés
L’ombre était douce et accueillante
Les animaux pour se soigner
Y trouvait des herbes et des plantes
Et l’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
Dans les prairies, l’herbe était si belle
L’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
J’entends taper le seau sur le fond du puits
Beau rossignol du bois joli
Si tu nous quittes pour toujours
Qui chantera pendant la nuit
Nos doux messages à nos amours
Et l’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
Dans les prairies, l’herbe était si belle
L’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
J’entends taper le seau sur le fond du puits
C’est notre histoire que nous gravions
Dans les sillons de nos cultures
Chaque champ portait par son nom
Témoignage de notre culture
Et l’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
Dans les prairies, l’herbe était si belle
L’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
J’entends taper le seau sur le fond du puits
Les noms et les mots, on les rase
Les champs reçoivent un numéro
Pour notre histoire et pour nos phrases
Le numéro c’est le zéro
Et l’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
Dans les prairies, l’herbe était si belle
L’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
J’entends taper le seau sur le fond du puits
Mais pourquoi tant d’acharnement
A vouloir que tout on arrache
Est-ce que c’est pour le rendement
Ou pour que personne ne s’y cache
Et l’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
Dans les prairies, l’herbe était si belle
L’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
J’entends taper le seau sur le fond du puits
Pourquoi madame la Colline
Mes racines ont arraché
Je n’ai plus d’eau dans ma poitrine
Et l’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
Dans les prairies, l’herbe était si belle
L’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
J’entends taper le seau sur le fond du puits
Dans les dessous de mes fossés
L’ombre était douce et accueillante
Les animaux pour se soigner
Y trouvait des herbes et des plantes
Et l’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
Dans les prairies, l’herbe était si belle
L’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
J’entends taper le seau sur le fond du puits
Beau rossignol du bois joli
Si tu nous quittes pour toujours
Qui chantera pendant la nuit
Nos doux messages à nos amours
Et l’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
Dans les prairies, l’herbe était si belle
L’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
J’entends taper le seau sur le fond du puits
C’est notre histoire que nous gravions
Dans les sillons de nos cultures
Chaque champ portait par son nom
Témoignage de notre culture
Et l’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
Dans les prairies, l’herbe était si belle
L’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
J’entends taper le seau sur le fond du puits
Les noms et les mots, on les rase
Les champs reçoivent un numéro
Pour notre histoire et pour nos phrases
Le numéro c’est le zéro
Et l’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
Dans les prairies, l’herbe était si belle
L’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
J’entends taper le seau sur le fond du puits
Mais pourquoi tant d’acharnement
A vouloir que tout on arrache
Est-ce que c’est pour le rendement
Ou pour que personne ne s’y cache
Et l’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
Dans les prairies, l’herbe était si belle
L’eau s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit
J’entends taper le seau sur le fond du puits