Les paroles de la chanson
« Madame flandre »
Julos Beaucarne
Salut, noble mère gigogne
Tes seins percent la toile encore
ils crèvent le drap sans vergogne
Tu portes toujours fier le corps
Qui sortit de son flanc Bourgogne
Ma nourrice, je vous regarde
Comme pour la première fois
Manants et comtes prenez garde
Si l’œil tranquille est plein de foi
La bouche luit d’humeur gaillarde {x2}
Madame Flandre est puritaine
A ce qu’on dit, moi je veux bien
Sous ses fichus de tiretaine
Elle cache un cœur plébéien
et pourtant sa mine est hautaine
Comme elle, j’ai le pied sur terre
La chevelure au vent du nord
Le feu couvant sous tes artères
Flamand, tu ne perds pas le nord
Ma grande force est de me taire {x2}
Nous buvons avec l’eau bénite
Les bières d’Alost et de Diest
Ma terre, Seigneur, est petite
Mais elle porte haut ses Christs
Fleuris en mai de marguerites
Les curaillons et les béguines
Poussent comme choux au jardin
Ce pays jamais ne badine
On prend la mouche ou le gourdin
Et tout s’y croque à la sanguine {x2}
Chez nous on mord à pleine bouche
Dans le pain de chaque repas
La servante sainte nitouche
Rougit, ne vous y fiez pas
Nos filles ne sont point farouches
Marie, Ortrud et Godelieve
Chaque soir allant au salut
Écoutent les appels des grives
Et puis ceux des garçons joufflus
Debout à l’ombre des ogives {x2}
Le vent du nord te rendra folle
La mer clapote dans ton sang
Sur ma jument je caracole
Hue donc sous le ciel bleuissant
Où les nuages batifolent
Salut, peupliers en goguette
Servant aux jardins de pâlis
Toutes les bises vous soufflètent
Et d’éternels torticolis
Font se pencher vos silhouettes {x2}
Salut, noble mère gigogne
Tes seins percent la toile encore
ils crèvent le drap sans vergogne
Tu portes toujours fier le corps
Qui sortit de son flanc Bourgogne
Tes seins percent la toile encore
ils crèvent le drap sans vergogne
Tu portes toujours fier le corps
Qui sortit de son flanc Bourgogne
Ma nourrice, je vous regarde
Comme pour la première fois
Manants et comtes prenez garde
Si l’œil tranquille est plein de foi
La bouche luit d’humeur gaillarde {x2}
Madame Flandre est puritaine
A ce qu’on dit, moi je veux bien
Sous ses fichus de tiretaine
Elle cache un cœur plébéien
et pourtant sa mine est hautaine
Comme elle, j’ai le pied sur terre
La chevelure au vent du nord
Le feu couvant sous tes artères
Flamand, tu ne perds pas le nord
Ma grande force est de me taire {x2}
Nous buvons avec l’eau bénite
Les bières d’Alost et de Diest
Ma terre, Seigneur, est petite
Mais elle porte haut ses Christs
Fleuris en mai de marguerites
Les curaillons et les béguines
Poussent comme choux au jardin
Ce pays jamais ne badine
On prend la mouche ou le gourdin
Et tout s’y croque à la sanguine {x2}
Chez nous on mord à pleine bouche
Dans le pain de chaque repas
La servante sainte nitouche
Rougit, ne vous y fiez pas
Nos filles ne sont point farouches
Marie, Ortrud et Godelieve
Chaque soir allant au salut
Écoutent les appels des grives
Et puis ceux des garçons joufflus
Debout à l’ombre des ogives {x2}
Le vent du nord te rendra folle
La mer clapote dans ton sang
Sur ma jument je caracole
Hue donc sous le ciel bleuissant
Où les nuages batifolent
Salut, peupliers en goguette
Servant aux jardins de pâlis
Toutes les bises vous soufflètent
Et d’éternels torticolis
Font se pencher vos silhouettes {x2}
Salut, noble mère gigogne
Tes seins percent la toile encore
ils crèvent le drap sans vergogne
Tu portes toujours fier le corps
Qui sortit de son flanc Bourgogne