Les paroles de la chanson
« Ma ville »
Jean-Baptiste Veujoz
Désolé, je ne t’aime pas
Même si ça fait bientôt dix ans
Que je m’endors dans tes bras
Que je partage tes printemps
Moi, je pensais m’habituer
Que le temps ferait son office
Et te découvrir des attraits
À m’attarder dans tes coulisses
Désolé, je ne t’aime pas
Tu ne me fais pas plus envie
Pas plus qu’à la première fois
Pas moins non plus, c’est vrai aussi
C’est fou qu’on puisse s’attarder
Là, tous les deux, sans rien se dire
Sans valeurs à partager
À se croiser sans se sourire
{Refrain:}
Ma ville
Ta gueule me dit rien qui vaille
Oh, ma ville
Pourtant je vis dans tes entrailles
Un peu comme un corps étranger
Une greffe qui n’a pas pris
T’as du mal à me digérer
Moi, j’ai du mal à vivre ici
Désolé, je ne t’aime pas
Pourtant j’ai bien fait des efforts
J’ai cédé à tous tes appâts
Goûté à tous tes alcools forts
Et même, même on a mêlé nos langues
Et ensemble usé nos salives
Mais rien dans mes lèvres exsangues
Pas de passions, même furtives
Désolé, je ne t’aime pas
Même clinquante, endimanchée
De très hauts talons sous tes pas
Et ta façade replâtrée
Moi, je sais que tu caches ta crasse
Que tu veux pas qu’on voie ta misère
Mais c’est en fliquant tes impasses
Que, tu sais, t’es la plus vulgaire
{au Refrain}
Désolé, j’ t’aime pas grand-chose
Non, j’ t’écrirai pas une belle chanson
Pas d’hymne pour ta tuile rose
Pas d’ symphonie pour tes bouchons
Pas de complainte pour ta Butte
Ni de java pour tes bourgeois
D’autres te feront la culbute
D’autres te donneront leur voix
{au Refrain}
Même si ça fait bientôt dix ans
Que je m’endors dans tes bras
Que je partage tes printemps
Moi, je pensais m’habituer
Que le temps ferait son office
Et te découvrir des attraits
À m’attarder dans tes coulisses
Désolé, je ne t’aime pas
Tu ne me fais pas plus envie
Pas plus qu’à la première fois
Pas moins non plus, c’est vrai aussi
C’est fou qu’on puisse s’attarder
Là, tous les deux, sans rien se dire
Sans valeurs à partager
À se croiser sans se sourire
{Refrain:}
Ma ville
Ta gueule me dit rien qui vaille
Oh, ma ville
Pourtant je vis dans tes entrailles
Un peu comme un corps étranger
Une greffe qui n’a pas pris
T’as du mal à me digérer
Moi, j’ai du mal à vivre ici
Désolé, je ne t’aime pas
Pourtant j’ai bien fait des efforts
J’ai cédé à tous tes appâts
Goûté à tous tes alcools forts
Et même, même on a mêlé nos langues
Et ensemble usé nos salives
Mais rien dans mes lèvres exsangues
Pas de passions, même furtives
Désolé, je ne t’aime pas
Même clinquante, endimanchée
De très hauts talons sous tes pas
Et ta façade replâtrée
Moi, je sais que tu caches ta crasse
Que tu veux pas qu’on voie ta misère
Mais c’est en fliquant tes impasses
Que, tu sais, t’es la plus vulgaire
{au Refrain}
Désolé, j’ t’aime pas grand-chose
Non, j’ t’écrirai pas une belle chanson
Pas d’hymne pour ta tuile rose
Pas d’ symphonie pour tes bouchons
Pas de complainte pour ta Butte
Ni de java pour tes bourgeois
D’autres te feront la culbute
D’autres te donneront leur voix
{au Refrain}