Les paroles de la chanson
« Ma sueur et mes larmes »
Youssoupha
Ils savent à peine comment j’m’appelle,
Que déjà ils ont voulu juger ma peine,
Ont voulu gruger ma paye hey...
Les rapaces ne veulent pas qu’on soit pareil,
et si la maille est un appât, le mic est mon appareil hey.
J’ai du rap dans les oreilles depuis l’temps
Et même si j’ai pas fait beaucoup d’oseille au moins j’tue l’temps...
Insultant quand ils parlent de notre musique,
Donc ma rime est percutante pour leur faire péter un fusible.
J’me voyais pas à l’usine, ni même dans les magazines
Mais j’ai fini par être côté dans les fanzines,
Et chez les frangines.
Mon stress est tangible sous tous les aspects,
Chaque jour je joue ma vie sur une feuille blanche, ou sur une phase B.
Tu fais d’la zic, donc t’es marginaliser,
Pour moyenne musique car mon verbe est verbaliser.
Ils veulent nous verbaliser,
Aujourd’hui encore on est là,
Respecte mon rap car j’y ai mis ma sueur et mes larmes...
*Ma sueur et mes larmes...
La musique m’a rendu marginal je lui ai vendu ma jeunesse et mon âme,
Vivre sa passion à se brûler les ailes
Dit à mes proches que j’les aime,
Aucun doute, même si ça me coûte.
(X2)
A l’origine j’ai rien d’original,
Rien d’magique,
J’m’imaginais pas un jour agir pour ma zic de marginal.
C’est pas d’la magie noir,
C’est pas du gri-gri.
Moi je brille grâce aux briques et du public c’est pas du bling-bling.
La vie devient sublime, quand on arrête de la subir,
Comment rapper des mots d’amour que j’ai jamais su dire...
On veut surgir sortir de l’anonymat,
Moi mon art c’est de rugir
Et tant pis pour mon image dommage,
Pour mes proches, pour ceux que je porte dans mon coeur
Parce que j’suis souvent absent
Et qu’ils parlent sans cesse à mon répondeur.
Mais qu’ils sachent que je rattrape ma vie de gosse,
Et qu’ce rap c’est ma passion depuis que je posé sur Beat Box.
Y’a plus de big boss, y’a plus d’king.
Va leur dire que je ramène la couronne du rap français à Kin.
Rien est acquis jamais on gagne souvent on perd,
Il me reste l’amour du rythme que j’hérite de mon père...
*Ma sueur et mes larmes...
La musique m’a rendu marginal je lui ai vendu ma jeunesse et mon âme,
Vivre sa passion à se brûler les ailes
Dit à mes proches que j’les aime,
Aucun doute, même si ça me coûte.
(X2)
On dit que la musique adouci les moeurs,
Elle a endurcit mon humeur.
Et si on meurt c’est qu’le bonheur n’est pas dans le prés mais dans un???
J’laisse courir la rumeur qui nous dit vaincu,
On était trop buiss’ avant que la police nous inculpent,
Ils m’ont cru inculte, bête et vulgaire
Puis s’étonnent qu’un jeune renoi comme moi ai du vocabulaire.
Si la jeunesse kiss mes rap sensé,
C’est que ma poésie pèse, n’en déplaisent à mes ex-prof de français
J’ai enfoncé des portes, défoncé l’époque.
Je dois foncer pour mes potes à la peau foncée.
J’viens pas offenser,
Donc ranger les armes,
Mon histoire c’est juste celle d’un blédard devenu banlieusard.
Dans le blizzard j’aurai pu faire du buiss’,
Les rues sont bizarre mais moins dangereuse que le show-biz
Tu sais.
Et même si j’rap à crédit, j’m’en fou d’être crédible
Mon heure arrive c’est la daronne qu’il l’avait prédit...
*Ma sueur et mes larmes...
La musique m’a rendu marginal je lui ai vendu ma jeunesse et mon âme,
Vivre sa passion à se brûler les ailes
Dit à mes proches que j’les aime,
Aucun doute, même si ça me coûte.
(X2)
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Que déjà ils ont voulu juger ma peine,
Ont voulu gruger ma paye hey...
Les rapaces ne veulent pas qu’on soit pareil,
et si la maille est un appât, le mic est mon appareil hey.
J’ai du rap dans les oreilles depuis l’temps
Et même si j’ai pas fait beaucoup d’oseille au moins j’tue l’temps...
Insultant quand ils parlent de notre musique,
Donc ma rime est percutante pour leur faire péter un fusible.
J’me voyais pas à l’usine, ni même dans les magazines
Mais j’ai fini par être côté dans les fanzines,
Et chez les frangines.
Mon stress est tangible sous tous les aspects,
Chaque jour je joue ma vie sur une feuille blanche, ou sur une phase B.
Tu fais d’la zic, donc t’es marginaliser,
Pour moyenne musique car mon verbe est verbaliser.
Ils veulent nous verbaliser,
Aujourd’hui encore on est là,
Respecte mon rap car j’y ai mis ma sueur et mes larmes...
*Ma sueur et mes larmes...
La musique m’a rendu marginal je lui ai vendu ma jeunesse et mon âme,
Vivre sa passion à se brûler les ailes
Dit à mes proches que j’les aime,
Aucun doute, même si ça me coûte.
(X2)
A l’origine j’ai rien d’original,
Rien d’magique,
J’m’imaginais pas un jour agir pour ma zic de marginal.
C’est pas d’la magie noir,
C’est pas du gri-gri.
Moi je brille grâce aux briques et du public c’est pas du bling-bling.
La vie devient sublime, quand on arrête de la subir,
Comment rapper des mots d’amour que j’ai jamais su dire...
On veut surgir sortir de l’anonymat,
Moi mon art c’est de rugir
Et tant pis pour mon image dommage,
Pour mes proches, pour ceux que je porte dans mon coeur
Parce que j’suis souvent absent
Et qu’ils parlent sans cesse à mon répondeur.
Mais qu’ils sachent que je rattrape ma vie de gosse,
Et qu’ce rap c’est ma passion depuis que je posé sur Beat Box.
Y’a plus de big boss, y’a plus d’king.
Va leur dire que je ramène la couronne du rap français à Kin.
Rien est acquis jamais on gagne souvent on perd,
Il me reste l’amour du rythme que j’hérite de mon père...
*Ma sueur et mes larmes...
La musique m’a rendu marginal je lui ai vendu ma jeunesse et mon âme,
Vivre sa passion à se brûler les ailes
Dit à mes proches que j’les aime,
Aucun doute, même si ça me coûte.
(X2)
On dit que la musique adouci les moeurs,
Elle a endurcit mon humeur.
Et si on meurt c’est qu’le bonheur n’est pas dans le prés mais dans un???
J’laisse courir la rumeur qui nous dit vaincu,
On était trop buiss’ avant que la police nous inculpent,
Ils m’ont cru inculte, bête et vulgaire
Puis s’étonnent qu’un jeune renoi comme moi ai du vocabulaire.
Si la jeunesse kiss mes rap sensé,
C’est que ma poésie pèse, n’en déplaisent à mes ex-prof de français
J’ai enfoncé des portes, défoncé l’époque.
Je dois foncer pour mes potes à la peau foncée.
J’viens pas offenser,
Donc ranger les armes,
Mon histoire c’est juste celle d’un blédard devenu banlieusard.
Dans le blizzard j’aurai pu faire du buiss’,
Les rues sont bizarre mais moins dangereuse que le show-biz
Tu sais.
Et même si j’rap à crédit, j’m’en fou d’être crédible
Mon heure arrive c’est la daronne qu’il l’avait prédit...
*Ma sueur et mes larmes...
La musique m’a rendu marginal je lui ai vendu ma jeunesse et mon âme,
Vivre sa passion à se brûler les ailes
Dit à mes proches que j’les aime,
Aucun doute, même si ça me coûte.
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