Les paroles de la chanson
« Ma rue et moi »
Lucienne Delyle
Ma rue habite le quinzième
Le quinzième arrondissement
Pour les mariages, les baptêmes
Elle peut pas se mettre en blanc
C’est la poussière de son usine
Qui l’habille en noir et gris
Alors ma rue a mauvaise mine
Ça ne fait rien, c’est la couleur de Paris
Ma rue et moi, on se ressemble
Et quelquefois, on rêve ensemble
Enroulés dans la même chanson
On cause un peu, on s’ dit nos rêves
Et le matin, quand le jour se lève
Elle me prête un p’tit coin d’horizon
On voit passer les gens qui s’aiment
Et comme musique à leurs poèmes
On ajoute un air d’accordéon
Le lilas de la fleuriste
Embaume le numéro deux
Au numéro trois, l’artiste
Nous invente des ciels bleus
Et le garage où les voitures
Parlent entre elles de Monaco
Ça nous en fait des aventures
Sans compter toutes les chansons des phonos
Ma rue et moi, on se ressemble
Et quelquefois, on rêve ensemble
A des soirs de quatorze juillet
On lève le nez vers les guirlandes
On peut marcher sur les plates-bandes
Le ruisseau peut s’offrir des bouquets
Et, ces jours-là, c’est elle qui danse
Paris lui chante sa romance
On dirait deux amants qui s’aimeraient
Et tranquillement, tout ça nous fait
Les mêmes sourires, les mêmes secrets
C’est pour ça qu’on s’aime, ma rue et moi
Le quinzième arrondissement
Pour les mariages, les baptêmes
Elle peut pas se mettre en blanc
C’est la poussière de son usine
Qui l’habille en noir et gris
Alors ma rue a mauvaise mine
Ça ne fait rien, c’est la couleur de Paris
Ma rue et moi, on se ressemble
Et quelquefois, on rêve ensemble
Enroulés dans la même chanson
On cause un peu, on s’ dit nos rêves
Et le matin, quand le jour se lève
Elle me prête un p’tit coin d’horizon
On voit passer les gens qui s’aiment
Et comme musique à leurs poèmes
On ajoute un air d’accordéon
Le lilas de la fleuriste
Embaume le numéro deux
Au numéro trois, l’artiste
Nous invente des ciels bleus
Et le garage où les voitures
Parlent entre elles de Monaco
Ça nous en fait des aventures
Sans compter toutes les chansons des phonos
Ma rue et moi, on se ressemble
Et quelquefois, on rêve ensemble
A des soirs de quatorze juillet
On lève le nez vers les guirlandes
On peut marcher sur les plates-bandes
Le ruisseau peut s’offrir des bouquets
Et, ces jours-là, c’est elle qui danse
Paris lui chante sa romance
On dirait deux amants qui s’aimeraient
Et tranquillement, tout ça nous fait
Les mêmes sourires, les mêmes secrets
C’est pour ça qu’on s’aime, ma rue et moi