Les paroles de la chanson
« Ma rue »
Damia
J’ai entendu des gens
Parler de l’océan
Comme d’une connaissance
Ou citer au hasard
Des pays très bizarres
Sans souci des distances
Je n’ai pas voyagé
Mais je n’en ai gardé
Nulle déconvenue
Car j’ai autant d’émoi
Quand je sors de chez moi
Pour aller dans ma rue
Ma rue
Entre ses toits fumeux
Quand on lève les yeux
C’est un coin de ciel bleu
Ma rue
Montre aussi des bateaux
Quand les gosses à Poulbot
Viennent jouer dans ses ruisseaux
Ma rue
C’est l’air d’accordéon
Dont la seule chanson
Fait rêver d’horizon
Ma rue
C’est jusqu’au fond des cours
Le nid où pour toujours
Naissent et meurent les amours
Certains ont des frissons
En vantant les saisons
Passées dans les palaces
Ils parlent de flambeaux
Se reflétant dans l’eau
Polis comme une glace
D’autres dans les déserts
Ont vu des pays clairs
Aux merveilleux mirages
Devant tous leurs plaisirs
Je n’ai pas de désirs
Car pour les paysages
Ma rue
N’a jamais sa pareille
Quand sur elle le soleil
Pose un rayon vermeil
Ma rue
Vous parlez d’une affaire
Montre pour qu’on espère
Des petits bonnets verts
Ma rue
Aux amants dans le noir
Sous le manteau du soir
Fait briller un espoir
Ma rue
C’est jusqu’au fond des cours
Le nid où pour toujours
Naissent et meurent les amours
Parler de l’océan
Comme d’une connaissance
Ou citer au hasard
Des pays très bizarres
Sans souci des distances
Je n’ai pas voyagé
Mais je n’en ai gardé
Nulle déconvenue
Car j’ai autant d’émoi
Quand je sors de chez moi
Pour aller dans ma rue
Ma rue
Entre ses toits fumeux
Quand on lève les yeux
C’est un coin de ciel bleu
Ma rue
Montre aussi des bateaux
Quand les gosses à Poulbot
Viennent jouer dans ses ruisseaux
Ma rue
C’est l’air d’accordéon
Dont la seule chanson
Fait rêver d’horizon
Ma rue
C’est jusqu’au fond des cours
Le nid où pour toujours
Naissent et meurent les amours
Certains ont des frissons
En vantant les saisons
Passées dans les palaces
Ils parlent de flambeaux
Se reflétant dans l’eau
Polis comme une glace
D’autres dans les déserts
Ont vu des pays clairs
Aux merveilleux mirages
Devant tous leurs plaisirs
Je n’ai pas de désirs
Car pour les paysages
Ma rue
N’a jamais sa pareille
Quand sur elle le soleil
Pose un rayon vermeil
Ma rue
Vous parlez d’une affaire
Montre pour qu’on espère
Des petits bonnets verts
Ma rue
Aux amants dans le noir
Sous le manteau du soir
Fait briller un espoir
Ma rue
C’est jusqu’au fond des cours
Le nid où pour toujours
Naissent et meurent les amours