Les paroles de la chanson
« Ma méditerranée »
Herbert Pagani
Fils du printemps et d’une Juive
En pleine nuit j’ai vu le jour
Tu étais bleue, j’étais olive
Entre nous deux ce fut l’amour {x2}
Tu m’as bercé de tes silences
Je t’appelais Mémé d’Azur
Sur les play-backs de mon enfance
Je chante tes éclaboussures
O toi grand-mère de toutes les mers
Baiser de sel sur mes blessures
Oh Méditerranée, ma Méditerranée
Rien qu’à te voir de loin, mon pauvre cœur explose
Petit mouchoir tout bleu parmi les lauriers roses
Bleu comme une ecchymose après un long baiser
Je te connais par cœur, ma Méditerranée
T’es comme un livre ouvert, y a qu’à tourner les plages
Et dans tes transistors que sont tes coquillages
Tu chantes le Coran, La Bible et l’Odyssée
J’entends tes troubadours
Moïse et puis Jésus et Mahomet
Chacun à sa manière était vedette
Et tous à leur façon chantaient l’amour
Et tous avaient leurs fans
Qui pour se voir premiers au hit-parade
Se sont payés des guerres et des croisades
Sur terre, sur mer, de Troie jusqu’au Golan!
Oh Méditerranée, on ferme tes edens
La guerre du pétrole va faire rougir tes plages
Nous la suivrons, bloqués dans nos embouteillages,
A moins qu’on crève en boîte au détour d’un week-end
Est-ce le sable ou la saumure
Ou ton climat si tempéré
Qui fait pousser les dictatures
D’un bois plus dur que l’olivier
Et fait fleurir des barbelés
Comme des produits de la nature?
Oh Méditerranée, ma Méditerranée
T’es comme un livre ouvert, y’a qu’à tourner les plages
Mais c’est le même programme à tous tes coquillages
De conneries présentes en conneries passées
Avec l’or noir et les boues rouges
Ils empoisonnent tes petits
T’as beau pleurer, personne ne bouge
Et toi tu meurs dans ton grand lit {x2}
C’est dans ce lit aux draps pervenche
Que je viendrai mourir un jour
Et tes poissons qui font la planche
M’indiqueront le bon parcours,
La mort sera comme un dimanche
Dans tes vieux bras, mon jeune amour.
En pleine nuit j’ai vu le jour
Tu étais bleue, j’étais olive
Entre nous deux ce fut l’amour {x2}
Tu m’as bercé de tes silences
Je t’appelais Mémé d’Azur
Sur les play-backs de mon enfance
Je chante tes éclaboussures
O toi grand-mère de toutes les mers
Baiser de sel sur mes blessures
Oh Méditerranée, ma Méditerranée
Rien qu’à te voir de loin, mon pauvre cœur explose
Petit mouchoir tout bleu parmi les lauriers roses
Bleu comme une ecchymose après un long baiser
Je te connais par cœur, ma Méditerranée
T’es comme un livre ouvert, y a qu’à tourner les plages
Et dans tes transistors que sont tes coquillages
Tu chantes le Coran, La Bible et l’Odyssée
J’entends tes troubadours
Moïse et puis Jésus et Mahomet
Chacun à sa manière était vedette
Et tous à leur façon chantaient l’amour
Et tous avaient leurs fans
Qui pour se voir premiers au hit-parade
Se sont payés des guerres et des croisades
Sur terre, sur mer, de Troie jusqu’au Golan!
Oh Méditerranée, on ferme tes edens
La guerre du pétrole va faire rougir tes plages
Nous la suivrons, bloqués dans nos embouteillages,
A moins qu’on crève en boîte au détour d’un week-end
Est-ce le sable ou la saumure
Ou ton climat si tempéré
Qui fait pousser les dictatures
D’un bois plus dur que l’olivier
Et fait fleurir des barbelés
Comme des produits de la nature?
Oh Méditerranée, ma Méditerranée
T’es comme un livre ouvert, y’a qu’à tourner les plages
Mais c’est le même programme à tous tes coquillages
De conneries présentes en conneries passées
Avec l’or noir et les boues rouges
Ils empoisonnent tes petits
T’as beau pleurer, personne ne bouge
Et toi tu meurs dans ton grand lit {x2}
C’est dans ce lit aux draps pervenche
Que je viendrai mourir un jour
Et tes poissons qui font la planche
M’indiqueront le bon parcours,
La mort sera comme un dimanche
Dans tes vieux bras, mon jeune amour.