Les paroles de la chanson
« Ma chienne »
Henri Tachan
Ma chienne vivait peinarde en somme
Jusqu’au jour où elle m’a choisi
A la Société Protectrice des Hommes
Au fond d’un immeuble moisi,
Mes yeux l’imploraient en silence :
S’il te plait, ne me laisse pas,
J’aurai pour toi mille patiences
Et je te suivrai pas à pas,
Et je te suivrai pas à pas.
Ma chienne m’emmène à la rivière
Courir derrièr’ des bouts de bois,
J’en ai rapporté trois, hier,
Je crois qu’elle était fière de moi,
Et on s’est roulé sur la mousse,
Ma truffe contre son nez froid,
Mes pattes sur ses cuisses douces,
Je ne suis qu’un enfant, j’ai froid,
Je ne suis qu’un enfant, j’ai froid...
Ma chienne patiemment me dresse,
Sans jamais élever la voix,
A coups de langue et de caresses,
Depuis, je mords bien moins, je crois,
Et quand je gronde de colère,
Tout au fond de ses yeux je vois
Que les fouets et les muselières
Ne sont pas pour elle, mais pour moi,
Ne sont pas pour elle, mais pour moi...
Ma chienne, ô ma tendre maîtresse,
Viens, raconte-moi ton histoire,
Dis-moi vite, car le temps presse,
A quoi tu penses dans le noir,
Depuis des siècles que nous sommes
Dans la même galère, toi et moi,
Dis-moi pourquoi un petit d’homme
Ça vaut bien moins qu’un chien, parfois,
Ça vaut bien moins qu’un chien, parfois...
Jusqu’au jour où elle m’a choisi
A la Société Protectrice des Hommes
Au fond d’un immeuble moisi,
Mes yeux l’imploraient en silence :
S’il te plait, ne me laisse pas,
J’aurai pour toi mille patiences
Et je te suivrai pas à pas,
Et je te suivrai pas à pas.
Ma chienne m’emmène à la rivière
Courir derrièr’ des bouts de bois,
J’en ai rapporté trois, hier,
Je crois qu’elle était fière de moi,
Et on s’est roulé sur la mousse,
Ma truffe contre son nez froid,
Mes pattes sur ses cuisses douces,
Je ne suis qu’un enfant, j’ai froid,
Je ne suis qu’un enfant, j’ai froid...
Ma chienne patiemment me dresse,
Sans jamais élever la voix,
A coups de langue et de caresses,
Depuis, je mords bien moins, je crois,
Et quand je gronde de colère,
Tout au fond de ses yeux je vois
Que les fouets et les muselières
Ne sont pas pour elle, mais pour moi,
Ne sont pas pour elle, mais pour moi...
Ma chienne, ô ma tendre maîtresse,
Viens, raconte-moi ton histoire,
Dis-moi vite, car le temps presse,
A quoi tu penses dans le noir,
Depuis des siècles que nous sommes
Dans la même galère, toi et moi,
Dis-moi pourquoi un petit d’homme
Ça vaut bien moins qu’un chien, parfois,
Ça vaut bien moins qu’un chien, parfois...