Les paroles de la chanson
« Ma chaise en rotin »
Lynda Lemay
Dire que le temps passait et que je restais là
Ma chaise nous berçait, mes pyjamas et moi
J’aurais pu, si j’ voulais, partir faire une balade
Les montagnes attendaient que je les escalade
Dire que le temps passait comme des millions de wagons
Qui roulaient, qui s’ ruaient vers un bel horizon
J’étais à deux pas d’ la gare, mais c’était deux pas de trop
Pis tant qu’à être en retard, j’ préférais faire dodo
Quand j’ me suis réveillée, ben me v’là toute déçue
Le train était passé et m’était passé d’ssus
J’aurais voulu bouger pis me reprendre en main
Mais l’ temps m’avait clouée à mon siège en rotin
Quand l’ temps nous passe sur l’ corps des fois on s’en sort bien
Des fois, ben, ça frappe fort pis on s’en sort moyen
Moi, j’ai frôlé la mort, mais la mort s’est sauvée
Puis j’ai pas fait l’effort d’aller la rattraper
J’ai pas bougé d’ ma rue, j’ai pas quitté l’ village
Moi, j’ suis pas disparue, au diable le grand voyage
J’ suis restée dans ma chaise devant ma grosse télé
J’ai eu comme un malaise c’ qu’y appellent un AVC
Ben moi, la paresseuse, j’ me surprends à rêver
Que j’ suis une grande danseuse, pis que j’ fais d’ la course à pied
Mais ma chaise en rotin est devenue nécessaire
Parce que moi, ben, j’ sens plus rien d’ la taille jusqu’à terre
Ma langue est endormie pendant qu’ mon esprit danse
Puis là, mon grand défi, ben c’est de dire c’ que j’ pense
Le temps s’en va très loin, moi, je suis clouée là
Et ma chaise en rotin, elle me va comme une croix
Ma chaise nous berçait, mes pyjamas et moi
J’aurais pu, si j’ voulais, partir faire une balade
Les montagnes attendaient que je les escalade
Dire que le temps passait comme des millions de wagons
Qui roulaient, qui s’ ruaient vers un bel horizon
J’étais à deux pas d’ la gare, mais c’était deux pas de trop
Pis tant qu’à être en retard, j’ préférais faire dodo
Quand j’ me suis réveillée, ben me v’là toute déçue
Le train était passé et m’était passé d’ssus
J’aurais voulu bouger pis me reprendre en main
Mais l’ temps m’avait clouée à mon siège en rotin
Quand l’ temps nous passe sur l’ corps des fois on s’en sort bien
Des fois, ben, ça frappe fort pis on s’en sort moyen
Moi, j’ai frôlé la mort, mais la mort s’est sauvée
Puis j’ai pas fait l’effort d’aller la rattraper
J’ai pas bougé d’ ma rue, j’ai pas quitté l’ village
Moi, j’ suis pas disparue, au diable le grand voyage
J’ suis restée dans ma chaise devant ma grosse télé
J’ai eu comme un malaise c’ qu’y appellent un AVC
Ben moi, la paresseuse, j’ me surprends à rêver
Que j’ suis une grande danseuse, pis que j’ fais d’ la course à pied
Mais ma chaise en rotin est devenue nécessaire
Parce que moi, ben, j’ sens plus rien d’ la taille jusqu’à terre
Ma langue est endormie pendant qu’ mon esprit danse
Puis là, mon grand défi, ben c’est de dire c’ que j’ pense
Le temps s’en va très loin, moi, je suis clouée là
Et ma chaise en rotin, elle me va comme une croix