Les paroles de la chanson
« Lola »
La Tordue
A la foire d’empoigne
J’ai mis ta main dans ma pogne
Et tant donné de poigne
Contre ma paume ton cœur cogne
Le vent de la folie
Doucement vers la rivière
Me pousse dans son lit
Les plis du drap sont la mer
Où de vagues en écume
Mon cœur vague s’emplit d’elle
Quand les vergues à la hune
Battent le ciel de leurs ailes
- Et en doublant Bonne-Espérance :
C’est encore
C’est Lola de Valence
C’est son corps
Qui dans ma tête danse
Dans cette solitude
Peuplée de tant d’étoiles
Le cœur en désuétude
Et les mains à la toile
Me revient cette chanson
Du pays d’où je viens
C’est un pays sans nom
C’est ton cœur sur le mien
Cette chanson c’est Lola
Qui un soir me la chanta
Au creux de cette oreille-là
Qui depuis ne s’en r’met pas :
C’est encore
cett’ Lola de Valence
c’est son corps
qui dans ma tête danse
c’est fou comme la poésie
peut nous mener en bateau
vers des escales inouïes
où nous jette l’encre des mots
des fleurs du mal une feuille
m’ayant invité au voyage
ce sont tes parfums que je cueille
marin en douce dans ton corsage
et je me pince pour savoir
quand je m’éveille à tes côtés
si ce bijou rose et noir
n’était qu’un rêve échoué
mais tu te réveilles à ton tour
ma dame de cœur ma beauté
as-tu bien dormi mon amour?
ô toi ma Lola pour de vrai
J’ai mis ta main dans ma pogne
Et tant donné de poigne
Contre ma paume ton cœur cogne
Le vent de la folie
Doucement vers la rivière
Me pousse dans son lit
Les plis du drap sont la mer
Où de vagues en écume
Mon cœur vague s’emplit d’elle
Quand les vergues à la hune
Battent le ciel de leurs ailes
- Et en doublant Bonne-Espérance :
C’est encore
C’est Lola de Valence
C’est son corps
Qui dans ma tête danse
Dans cette solitude
Peuplée de tant d’étoiles
Le cœur en désuétude
Et les mains à la toile
Me revient cette chanson
Du pays d’où je viens
C’est un pays sans nom
C’est ton cœur sur le mien
Cette chanson c’est Lola
Qui un soir me la chanta
Au creux de cette oreille-là
Qui depuis ne s’en r’met pas :
C’est encore
cett’ Lola de Valence
c’est son corps
qui dans ma tête danse
c’est fou comme la poésie
peut nous mener en bateau
vers des escales inouïes
où nous jette l’encre des mots
des fleurs du mal une feuille
m’ayant invité au voyage
ce sont tes parfums que je cueille
marin en douce dans ton corsage
et je me pince pour savoir
quand je m’éveille à tes côtés
si ce bijou rose et noir
n’était qu’un rêve échoué
mais tu te réveilles à ton tour
ma dame de cœur ma beauté
as-tu bien dormi mon amour?
ô toi ma Lola pour de vrai