Les paroles de la chanson
« Lilas-blanc »
Théodore Botrel
Elle naquit par un dimanche
Du plus joli des mois de mai
Quand le printemps à chaque branche
Suspend un bouquet parfumé
Et l’admirant toute petite
Si blanche en son berceau tremblant
Sa mère l’appela de suite
Lilas blanc
Mon petit brin de lilas blanc.
Elle poussa douce fleurette
Dans le fond d’un pauvre faubourg
Et dans une triste chambrette
Sans soleil et presque sans jour
En la voyant toujours palotte
Avec son sourire dolant
Chacun surnommait la petiote
Lilas blanc
Petit bouquet de lilas blanc
Et puis ce fut l’apprentissage
Au cours duquel un beau garçon
Remarqué souvent au passage
Lui fit la cour une saison
Un soir enfin lui dit je t’aime
Ajoutant plus d’un mot troublant
L’appelant ma mignonne et même
Lilas blanc
Mon brin joli de lilas blanc
Mais hélas de l’infortunée
Le roman fut bientôt fini
Car elle fut abandonnée
Par son lâche et volage ami
Cacha si bien sa peine affreuse
Tout au fond de son coeur sanglant
Qu’elle en mourut la malheureuse
Lilas blanc
A l’heure où meurt le lilas blanc
Mais le printemps fit un prodige
Pour l’enfant qui mourut d’amour
Sur sa tombe on vit une tige
De lilas fleurir en un jour
Et son tombeau perdu sous l’herbe
Est depuis lors une fois l’an
Tout enbaumé par un superbe
Lilas blanc
Monté du coeur de Lilas blanc.
Du plus joli des mois de mai
Quand le printemps à chaque branche
Suspend un bouquet parfumé
Et l’admirant toute petite
Si blanche en son berceau tremblant
Sa mère l’appela de suite
Lilas blanc
Mon petit brin de lilas blanc.
Elle poussa douce fleurette
Dans le fond d’un pauvre faubourg
Et dans une triste chambrette
Sans soleil et presque sans jour
En la voyant toujours palotte
Avec son sourire dolant
Chacun surnommait la petiote
Lilas blanc
Petit bouquet de lilas blanc
Et puis ce fut l’apprentissage
Au cours duquel un beau garçon
Remarqué souvent au passage
Lui fit la cour une saison
Un soir enfin lui dit je t’aime
Ajoutant plus d’un mot troublant
L’appelant ma mignonne et même
Lilas blanc
Mon brin joli de lilas blanc
Mais hélas de l’infortunée
Le roman fut bientôt fini
Car elle fut abandonnée
Par son lâche et volage ami
Cacha si bien sa peine affreuse
Tout au fond de son coeur sanglant
Qu’elle en mourut la malheureuse
Lilas blanc
A l’heure où meurt le lilas blanc
Mais le printemps fit un prodige
Pour l’enfant qui mourut d’amour
Sur sa tombe on vit une tige
De lilas fleurir en un jour
Et son tombeau perdu sous l’herbe
Est depuis lors une fois l’an
Tout enbaumé par un superbe
Lilas blanc
Monté du coeur de Lilas blanc.