Les paroles de la chanson
« Lettre a nos mères »
Falcko
Wech c’est le morceau : Lettre À Nos Mères,
Le genre de lettre qu’elle lira jamais.
Un jour, elle va mourir, t’iras sur sa tombe,
Et ce jour là t’iras lui dire toutes ces choses là,
Mais ça sera trop tard cousin.
Mon père m’a dit avant de partir une mère on en a qu’une
alors je détruirais ceux qui traitent la mienne de pute
Même si dans ma tête, c’est Bagdad c’est la té-ci
Oubliant que la Madre veut juste voir le Mexique
Nous pour un shab on se mitraille
Mais qui de tes potos ou de ta mère viendra pleurer à l’hôpital?
Même quand dans tes poches c’est la hass
T’offre des roses à ta meuf, t’en offre jamais à ta mère
L’argent tu t’en sers pas pour faire les courses
Elle te dit d’aller à l’école, toi tu fais quoi? Tu sèches les cours!
Et les larmes jamais ne sèchent ses joues
On préfère faire les bonhommes, mourir en ayant fait les fous
Ta mère t’a donné la naissance, le quartier donnera la mort
Une représailles, une allumette, un bidon d’essence
On dit que dans l’biz y’a rien d’personnel
Mais à la baraque quand t’en fais devine qui en perd l’sommeil
Refrain :
Respecte ta mère je n’le ferais pas pour toi
On insulte nos daronnes, on ne sait même pas pourquoi
C’est vrai qu’j’te dis de respecter ta mère
Mais à l’inverse, je ne respecte pas la mienne
Imagine qu’on t’annonce que demain ta mère soit morte
Et qu’on te dise : Maintenant petit con soit fort
J’te garantis que tu vas chialer des larmes
Repensant à l’époque où elle t’a vu cacher des armes
Tu comprendras que c’était ta perle rare
Que ta mère valait beaucoup plus que ta putain de paire de Nike
Quand tu trainais à l’arrêt d’bus à cracher sur le trottoir
Tu voudras lui dire je t’aime mais c’est trop tard
Tu repenseras à l’époque où pour de l’argent tu n’lâchais pas l’affaire
Où elle t’a vu te taper par la fenêtre
Tu te diras que le meilleur est derrière toi
Appelant son répondeur pour entendre sa voix une dernière fois
Suppliant Dieu pour tes coups de pute d’hier
Qu’il te redonne ta mère dans chacune de tes prières
Plus on grandit plus on régresse
Devant une tombe y’a tellement de choses que l’on regrette
(Refrain)
Pardonne-moi quand dans mon cœur c’est la faillite
Pour toutes ces fois au poste où j’ai salis le nom de notre famille
Pour toutes ces fois où j’t’ai fais ci ou j’t’ai fais ça
Mais la mort du re-frè est quelque chose que je vis mal
Pour cette embrouille en 2007 le 22 novembre
Où tu m’as vu le corps et tout le visage en sang
Pour cette époque ou y’avait rien dans le frigo
Où j’ai dealer pendant que toi tu gardais la tête haute
Pour tous ces mois sans électricité
Où j’suis devenu un voyou pas par plaisir mais par nécessité
Pour toutes ces fois où je rentrais tard ou ne rentrais pas
Où je n’voyais même pas que toi tu te sentais mal
Pour ces réveils à 15h de l’aprèm
Où quand j’te croisais dehors je baissais la tête
Pardon pour tout ça je sais que c’est bête à dire
Y’a des plaies qu’ont ne soignent pas avec de la bétadine
(Refrain)
Le genre de lettre qu’elle lira jamais.
Un jour, elle va mourir, t’iras sur sa tombe,
Et ce jour là t’iras lui dire toutes ces choses là,
Mais ça sera trop tard cousin.
Mon père m’a dit avant de partir une mère on en a qu’une
alors je détruirais ceux qui traitent la mienne de pute
Même si dans ma tête, c’est Bagdad c’est la té-ci
Oubliant que la Madre veut juste voir le Mexique
Nous pour un shab on se mitraille
Mais qui de tes potos ou de ta mère viendra pleurer à l’hôpital?
Même quand dans tes poches c’est la hass
T’offre des roses à ta meuf, t’en offre jamais à ta mère
L’argent tu t’en sers pas pour faire les courses
Elle te dit d’aller à l’école, toi tu fais quoi? Tu sèches les cours!
Et les larmes jamais ne sèchent ses joues
On préfère faire les bonhommes, mourir en ayant fait les fous
Ta mère t’a donné la naissance, le quartier donnera la mort
Une représailles, une allumette, un bidon d’essence
On dit que dans l’biz y’a rien d’personnel
Mais à la baraque quand t’en fais devine qui en perd l’sommeil
Refrain :
Respecte ta mère je n’le ferais pas pour toi
On insulte nos daronnes, on ne sait même pas pourquoi
C’est vrai qu’j’te dis de respecter ta mère
Mais à l’inverse, je ne respecte pas la mienne
Imagine qu’on t’annonce que demain ta mère soit morte
Et qu’on te dise : Maintenant petit con soit fort
J’te garantis que tu vas chialer des larmes
Repensant à l’époque où elle t’a vu cacher des armes
Tu comprendras que c’était ta perle rare
Que ta mère valait beaucoup plus que ta putain de paire de Nike
Quand tu trainais à l’arrêt d’bus à cracher sur le trottoir
Tu voudras lui dire je t’aime mais c’est trop tard
Tu repenseras à l’époque où pour de l’argent tu n’lâchais pas l’affaire
Où elle t’a vu te taper par la fenêtre
Tu te diras que le meilleur est derrière toi
Appelant son répondeur pour entendre sa voix une dernière fois
Suppliant Dieu pour tes coups de pute d’hier
Qu’il te redonne ta mère dans chacune de tes prières
Plus on grandit plus on régresse
Devant une tombe y’a tellement de choses que l’on regrette
(Refrain)
Pardonne-moi quand dans mon cœur c’est la faillite
Pour toutes ces fois au poste où j’ai salis le nom de notre famille
Pour toutes ces fois où j’t’ai fais ci ou j’t’ai fais ça
Mais la mort du re-frè est quelque chose que je vis mal
Pour cette embrouille en 2007 le 22 novembre
Où tu m’as vu le corps et tout le visage en sang
Pour cette époque ou y’avait rien dans le frigo
Où j’ai dealer pendant que toi tu gardais la tête haute
Pour tous ces mois sans électricité
Où j’suis devenu un voyou pas par plaisir mais par nécessité
Pour toutes ces fois où je rentrais tard ou ne rentrais pas
Où je n’voyais même pas que toi tu te sentais mal
Pour ces réveils à 15h de l’aprèm
Où quand j’te croisais dehors je baissais la tête
Pardon pour tout ça je sais que c’est bête à dire
Y’a des plaies qu’ont ne soignent pas avec de la bétadine
(Refrain)
