Les paroles de la chanson
« Lettre a mon public »
Kery James
Avant mon départ fallait que j’écrive une lettre à mon public
De la part du poète noir, Kery James le mélancolique
En toute sincérité parce-que vous le méritez
Je n’ai que la vérité en échange de l’amour que vous me portez
Uniquement pour ceux qui m’aiment réellement
Pleurent en écoutant mes chansons
Ceux qui me défendent comme si nous étions du même sang
Ceux qui dans leur cœur ont pour moi de la compassion
A ceux qui me devine, peuvent déceler mon mal-être
Percevront les nuances et les sens caché dans chaque lettre
A ceux que j’ai décris, à ceux que j’ai écris
Comme si mes mots étaient les leur, à ceux que j’ai guéris
A ceux que j’ai aidés, à ceux que j’ai défendus
Ceux pour qui j’ai plaidé, ceux que j’ai toujours prétendu représenter
A ceux que j’ai porté, renforcé, transporter, réconforté
Quand ils n’avaient que mes mots pour les abriter
Aux infirmes du bonheur à qui mes textes servent de béquilles
Aux inconnus qui me considèrent comme un membre de la famille
Ceux qui m’ont fait une place dans leur cœur, dans leurs vies
Je n’aurais que deux choses à dire : J’ai honte et Merci
J’ai honte de ne pas être celui que vous admirez
Je ne serais jamais uniquement celui que vous espérez
En moi y’a de l’amour mais en moi y’a de la haine
En moi y’a de la peine et il me reste un peu d’humour
En moi y’a de la tendresse mais je peux être une brut
Dans ma bouche y’a de la sagesse mais y’a parfois des insultes
J’aime la paix mais j’aime aussi la résistance
Conscient que la violence peut être la dernière chance d’obtenir la paix
Moi aussi j’ai ma part d’ombre et j’suis seul face à elle
Quand ma part de lumière tombe
Ma part d’ombre a peu de moral et de vertu
Ce qu’abandonne ma lumière ma part d’ombre le perpétue
Trop exposé au plaisir de la chair
Ma part d’ombre pourrait éteindre ma lumière
Ma part d’ombre déteste lever le drapeau blanc
Si ce n’est pour t’étouffer avec et le tremper dans ton sang
Ma part d’ombre pourrait déraper, frapper, s’armer, armer
Une arme à feu, faire feu et la décharger
Mes ennemis ignorent de quoi j’suis capable
J’suis sur les ailes de la colombe mais mon équilibre est instable
Y’en a trop qui prennent mon honneur pour une serpillère
Je patiente mais ma part d’ombre en attente à de quoi les faire taire
T’as pas idée de c’qu’elle me murmure
Du sang sur les murs et des larmes sur les figures
En lutte avec moi-même comme Kamel je résiste
J’vis avec la crainte que ma lumière se désiste
J’vis avec la crainte qu’ils me poussent à bout
Que j’gâche tout sur un seul coup
Leur vie et la mienne même sur un seul doute
C’est pourquoi je dois partir
Avant que je ne vois tout c’que j’ai construis se détruire
De toute façon ici j’suis toujours stressé, j’me sens comme oppressé
Je n’ai jamais l’temps pour rien j’suis toujours pressé
Anxieux et tourmenté j’vis dans l’angoisse, j’angoisse
Et j’sais même plus qui j’dois voir quand j’me regarde dans une glace
Comme une bougie j’vous ai éclairé seulement en même temps j’me suis consumé
Ca t’étonne mais je ne savoure même pas le succès
Et tu peux trouver ça étrange tant que tu ignore ce que je sais
T’as qu’à observer les êtres humain, tu constateras qu’ils meurent tous
T’as beau amasser des biens, forcément un jour tu laisse tout
J’ai beau regarder l’avenir j’vois que des tombes à l’horizon
Donc il est temps que je m’exile parmi les hommes de raison
Ici les gens son faux, fous, fourbes, travestissent les valeurs
Considèrent le pire comme le meilleur
Chut juste un instant
Laisse-moi prendre du recul
Pour mieux reprendre de l’élan
Que je souffre, que je m’ouvre que je me retrouve
Peut-être même que je découvre X2
Thug Life, j’ai grandi dans le ghetto
Au bord de l’illicite difficile de rester réglo
Tisant et fumant dans les tours de ciment
J’en ai passé du temps mec à attendre les clients
J’ai fais du sal, j’ai fais du mal à ma mère
Je m’en suis sorti mais mes frères ont pris des balles
Thug story j’fais pas semblant
Et quand j’pleure c’est rouge sang, passé sanglant
Sans gant toute ma jeunesse j’ai défié l’Etat
J’ai longtemps cru à la vendetta du Beretta
Frôlé la prison et le cimetière
Jusqu’à ce que ma part d’ombre rencontre ma part de lumière
« Ideal J » c’était moi, « si c’était à refaire » c’était moi
« Savoir et vivre ensemble c’était moi », « ma vérité » c’était moi
Et « à l’ombre du showbizness » c’était encore moi!
Chacun de mes albums est une part de moi-même
Reflète c’que je suis au moment où je l’écris
J’évolue donc ma musique ne peut pas rester la même
Alors qu’elle est censée être fidèle à moi-même
Alors oui j’me suis contredis, oui j’ai changé d’avis
Et bah oui, j’ai grandi!
J’ai préféré vous choquer que vous duper
En vérité j’ai fais le choix de la sincérité
Peu comprenne vraiment ma musique ni mes choix
C’est pourquoi je n’adresse cette lettre qu’à mon public
A ceux qui m’aiment, voient en moi un espoir
Même les yeux fermés, les âmes sensibles peuvent voir
J’suis aussi sage que fou, aussi fort que faible
J’suis aussi humain que vous
Que de débats sur les forums
En vérité, je ne suis qu’un homme!
De la part du poète noir, Kery James le mélancolique
En toute sincérité parce-que vous le méritez
Je n’ai que la vérité en échange de l’amour que vous me portez
Uniquement pour ceux qui m’aiment réellement
Pleurent en écoutant mes chansons
Ceux qui me défendent comme si nous étions du même sang
Ceux qui dans leur cœur ont pour moi de la compassion
A ceux qui me devine, peuvent déceler mon mal-être
Percevront les nuances et les sens caché dans chaque lettre
A ceux que j’ai décris, à ceux que j’ai écris
Comme si mes mots étaient les leur, à ceux que j’ai guéris
A ceux que j’ai aidés, à ceux que j’ai défendus
Ceux pour qui j’ai plaidé, ceux que j’ai toujours prétendu représenter
A ceux que j’ai porté, renforcé, transporter, réconforté
Quand ils n’avaient que mes mots pour les abriter
Aux infirmes du bonheur à qui mes textes servent de béquilles
Aux inconnus qui me considèrent comme un membre de la famille
Ceux qui m’ont fait une place dans leur cœur, dans leurs vies
Je n’aurais que deux choses à dire : J’ai honte et Merci
J’ai honte de ne pas être celui que vous admirez
Je ne serais jamais uniquement celui que vous espérez
En moi y’a de l’amour mais en moi y’a de la haine
En moi y’a de la peine et il me reste un peu d’humour
En moi y’a de la tendresse mais je peux être une brut
Dans ma bouche y’a de la sagesse mais y’a parfois des insultes
J’aime la paix mais j’aime aussi la résistance
Conscient que la violence peut être la dernière chance d’obtenir la paix
Moi aussi j’ai ma part d’ombre et j’suis seul face à elle
Quand ma part de lumière tombe
Ma part d’ombre a peu de moral et de vertu
Ce qu’abandonne ma lumière ma part d’ombre le perpétue
Trop exposé au plaisir de la chair
Ma part d’ombre pourrait éteindre ma lumière
Ma part d’ombre déteste lever le drapeau blanc
Si ce n’est pour t’étouffer avec et le tremper dans ton sang
Ma part d’ombre pourrait déraper, frapper, s’armer, armer
Une arme à feu, faire feu et la décharger
Mes ennemis ignorent de quoi j’suis capable
J’suis sur les ailes de la colombe mais mon équilibre est instable
Y’en a trop qui prennent mon honneur pour une serpillère
Je patiente mais ma part d’ombre en attente à de quoi les faire taire
T’as pas idée de c’qu’elle me murmure
Du sang sur les murs et des larmes sur les figures
En lutte avec moi-même comme Kamel je résiste
J’vis avec la crainte que ma lumière se désiste
J’vis avec la crainte qu’ils me poussent à bout
Que j’gâche tout sur un seul coup
Leur vie et la mienne même sur un seul doute
C’est pourquoi je dois partir
Avant que je ne vois tout c’que j’ai construis se détruire
De toute façon ici j’suis toujours stressé, j’me sens comme oppressé
Je n’ai jamais l’temps pour rien j’suis toujours pressé
Anxieux et tourmenté j’vis dans l’angoisse, j’angoisse
Et j’sais même plus qui j’dois voir quand j’me regarde dans une glace
Comme une bougie j’vous ai éclairé seulement en même temps j’me suis consumé
Ca t’étonne mais je ne savoure même pas le succès
Et tu peux trouver ça étrange tant que tu ignore ce que je sais
T’as qu’à observer les êtres humain, tu constateras qu’ils meurent tous
T’as beau amasser des biens, forcément un jour tu laisse tout
J’ai beau regarder l’avenir j’vois que des tombes à l’horizon
Donc il est temps que je m’exile parmi les hommes de raison
Ici les gens son faux, fous, fourbes, travestissent les valeurs
Considèrent le pire comme le meilleur
Chut juste un instant
Laisse-moi prendre du recul
Pour mieux reprendre de l’élan
Que je souffre, que je m’ouvre que je me retrouve
Peut-être même que je découvre X2
Thug Life, j’ai grandi dans le ghetto
Au bord de l’illicite difficile de rester réglo
Tisant et fumant dans les tours de ciment
J’en ai passé du temps mec à attendre les clients
J’ai fais du sal, j’ai fais du mal à ma mère
Je m’en suis sorti mais mes frères ont pris des balles
Thug story j’fais pas semblant
Et quand j’pleure c’est rouge sang, passé sanglant
Sans gant toute ma jeunesse j’ai défié l’Etat
J’ai longtemps cru à la vendetta du Beretta
Frôlé la prison et le cimetière
Jusqu’à ce que ma part d’ombre rencontre ma part de lumière
« Ideal J » c’était moi, « si c’était à refaire » c’était moi
« Savoir et vivre ensemble c’était moi », « ma vérité » c’était moi
Et « à l’ombre du showbizness » c’était encore moi!
Chacun de mes albums est une part de moi-même
Reflète c’que je suis au moment où je l’écris
J’évolue donc ma musique ne peut pas rester la même
Alors qu’elle est censée être fidèle à moi-même
Alors oui j’me suis contredis, oui j’ai changé d’avis
Et bah oui, j’ai grandi!
J’ai préféré vous choquer que vous duper
En vérité j’ai fais le choix de la sincérité
Peu comprenne vraiment ma musique ni mes choix
C’est pourquoi je n’adresse cette lettre qu’à mon public
A ceux qui m’aiment, voient en moi un espoir
Même les yeux fermés, les âmes sensibles peuvent voir
J’suis aussi sage que fou, aussi fort que faible
J’suis aussi humain que vous
Que de débats sur les forums
En vérité, je ne suis qu’un homme!