Les paroles de la chanson
« Lettre à la vieille »
Jean-Luc Lahaye
J’écris jamais la vieille,
J’écris jamais.
Je suis un lâche depuis ton ventre
Qui fut mon premier port d’attache
Ta main reçu en pleine tête
Quand j’te volais,
Quand tu devais garder sur toi ton porte-monnaie
Elle a grandi là,
Sur mon cœur
La petite tache.
J’écris jamais la vieille,
J’écris jamais.
Je t’ai usé la vieille,
Je t’ai usé
D’abord tes reins,
Puis tes jambes,
Puis tes yeux
Chez toi
Y avait qu’moi qui d’vais être heureux
Et mes cravates,
Mes pantalons,
Mes ch’mises bleues
J’les voulais tout de suite
Repassés
Et au mieux
Je t’ai usé la vieille,
Je t’ai usé
Je t’ai menti la vieille,
Je t’ai menti
J’suis prisonnier la vieille,
J’suis prisonnier
Je coupe en deux mes cigarettes
Quand l’espoir flanche,
Et en rêve
Maintenant
Je scie ton bois,
J’range ton buffet
J’monte tes lessives dans l’escalier
Et l’dimanche tu restes au lit
Et j’te porte le café
Viens par ici la vieille,
Viens par ici
J’suis trop d’soucis,
Mais attend moi
Même si le père me maudit
Y m’semble que j’suis vraiment jamais parti
Et que celui qui dort
Et pleur ici
La nuit le jour
Ce n’est pas tout à fait celui
Qu’une nuit d’amour
La vie t’avait donné
Pour toute la vie
Oh! attend-moi la vieille,
Attend-moi
Y faut que j’y crois
Comme quelque part
Dans le meilleur de moi
Qu’y ai au moins toi
Oh! si je sors la vieille,
Si je sors d’ici
J’t’aime trop la vieille
Pour revenir
Chez toi.
J’écris jamais.
Je suis un lâche depuis ton ventre
Qui fut mon premier port d’attache
Ta main reçu en pleine tête
Quand j’te volais,
Quand tu devais garder sur toi ton porte-monnaie
Elle a grandi là,
Sur mon cœur
La petite tache.
J’écris jamais la vieille,
J’écris jamais.
Je t’ai usé la vieille,
Je t’ai usé
D’abord tes reins,
Puis tes jambes,
Puis tes yeux
Chez toi
Y avait qu’moi qui d’vais être heureux
Et mes cravates,
Mes pantalons,
Mes ch’mises bleues
J’les voulais tout de suite
Repassés
Et au mieux
Je t’ai usé la vieille,
Je t’ai usé
Je t’ai menti la vieille,
Je t’ai menti
J’suis prisonnier la vieille,
J’suis prisonnier
Je coupe en deux mes cigarettes
Quand l’espoir flanche,
Et en rêve
Maintenant
Je scie ton bois,
J’range ton buffet
J’monte tes lessives dans l’escalier
Et l’dimanche tu restes au lit
Et j’te porte le café
Viens par ici la vieille,
Viens par ici
J’suis trop d’soucis,
Mais attend moi
Même si le père me maudit
Y m’semble que j’suis vraiment jamais parti
Et que celui qui dort
Et pleur ici
La nuit le jour
Ce n’est pas tout à fait celui
Qu’une nuit d’amour
La vie t’avait donné
Pour toute la vie
Oh! attend-moi la vieille,
Attend-moi
Y faut que j’y crois
Comme quelque part
Dans le meilleur de moi
Qu’y ai au moins toi
Oh! si je sors la vieille,
Si je sors d’ici
J’t’aime trop la vieille
Pour revenir
Chez toi.