Les paroles de la chanson
« Les trois mandarins »
Ray Ventura Et Ses Collégiens
Un Français de bonne mine
Rapportait de son voyage en Chine
Mille souvenirs très précieux
Sur le langage étrange de ces fils des cieux.
Il paraît qu’un jour de fête,
Il alla, muni d’un interprète,
Présenter ses vœux à trois mandarins
Avec lesquels il voulait bavarder un brin.
A la porte, dès qu’il apparut,
Les trois mandarins se tâtèrent,
S’inclinèrent en un profond salut
Et d’une même voix lui récitèrent :
{Refrain:}
Tigne-ligne lign’ Fou-Tchéou-Ou
Sé Tchouen et Pétchi-li Hang-Ké-Ou
Ping et Pong et Wing et Wong et Ho-ang Ho
Ou-Tchéou-Tsinta-ô Ou-Tchéou-Tsinta-ô
Et Sing et Pa-o Ting et Sou-Tché ou Péi-Fou!
Et toc, un point c’est tout
Cette allocution abstraite,
Ayant paru claire à l’interprète,
Il dit simplement, d’un ton pénétré :
Voici la traduction, l’on vous a dit : Entrez!
Quoi? C’est tout? dit le Français, surpris.
Un seul mot traduit leur parabole?
Lors, croyant qu’il n’avait pas compris,
Les mandarins reprirent la parole :
{au Refrain}
Notre Français, d’un pas leste,
S’avança devant les trois Célestes
Mais, comme il allait répondre au salut,
D’une commune voix, les mandarins dirent : U!
Interprète, expliquez-moi donc.
Qu’est-ce encore que ce «U!» veut dire?
L’interprète se gratta le menton
Et dit : Voilà, Monsieur, je vais traduire
Cher ami au blanc visage,
Un bon vent t’amène à nos rivages / [ou : Sois le bienvenu sur nos rivages]
La nature en joie fête l’étranger
Car voici la saison où fleurit l’oranger.
Nos épouses mandarines
Sont là-bas dans la chambre voisine,
Excepté la femme de Ping-Pong Tsé.
Elle n’a pas pu venir. Elle est indisposée / [ou : Car elle est alitée]
Le docteur est venu, mais il n’y a rien vu.
D’abord, on sait qu’il n’y a jamais rien connu.
C’est un vieillard têtu. D’ailleurs, il est cocu.
Et puis, n’en parlons plus. Tout ça est superflu.
Ami au blanc visage, sois le bienvenu.
Oui, tout cela se dit : U!
Rapportait de son voyage en Chine
Mille souvenirs très précieux
Sur le langage étrange de ces fils des cieux.
Il paraît qu’un jour de fête,
Il alla, muni d’un interprète,
Présenter ses vœux à trois mandarins
Avec lesquels il voulait bavarder un brin.
A la porte, dès qu’il apparut,
Les trois mandarins se tâtèrent,
S’inclinèrent en un profond salut
Et d’une même voix lui récitèrent :
{Refrain:}
Tigne-ligne lign’ Fou-Tchéou-Ou
Sé Tchouen et Pétchi-li Hang-Ké-Ou
Ping et Pong et Wing et Wong et Ho-ang Ho
Ou-Tchéou-Tsinta-ô Ou-Tchéou-Tsinta-ô
Et Sing et Pa-o Ting et Sou-Tché ou Péi-Fou!
Et toc, un point c’est tout
Cette allocution abstraite,
Ayant paru claire à l’interprète,
Il dit simplement, d’un ton pénétré :
Voici la traduction, l’on vous a dit : Entrez!
Quoi? C’est tout? dit le Français, surpris.
Un seul mot traduit leur parabole?
Lors, croyant qu’il n’avait pas compris,
Les mandarins reprirent la parole :
{au Refrain}
Notre Français, d’un pas leste,
S’avança devant les trois Célestes
Mais, comme il allait répondre au salut,
D’une commune voix, les mandarins dirent : U!
Interprète, expliquez-moi donc.
Qu’est-ce encore que ce «U!» veut dire?
L’interprète se gratta le menton
Et dit : Voilà, Monsieur, je vais traduire
Cher ami au blanc visage,
Un bon vent t’amène à nos rivages / [ou : Sois le bienvenu sur nos rivages]
La nature en joie fête l’étranger
Car voici la saison où fleurit l’oranger.
Nos épouses mandarines
Sont là-bas dans la chambre voisine,
Excepté la femme de Ping-Pong Tsé.
Elle n’a pas pu venir. Elle est indisposée / [ou : Car elle est alitée]
Le docteur est venu, mais il n’y a rien vu.
D’abord, on sait qu’il n’y a jamais rien connu.
C’est un vieillard têtu. D’ailleurs, il est cocu.
Et puis, n’en parlons plus. Tout ça est superflu.
Ami au blanc visage, sois le bienvenu.
Oui, tout cela se dit : U!