Les paroles de la chanson
« Les tisseurs de rêves »
Emma Liebel
Les rêves des enfants sont tissés de soie blanche
Ils vont puiser la vie aux seins lourds des mamans
Ils y crispent leurs doigts et, quand leur soif s’étanche,
Ils ferment leurs grands yeux sur des songes charmants
Les rêves des enfants sont tissés de soie blanche
Les rêves des vieillards sont tissés de soie grise
La joie et la douleur ont moins d’effet sur eux
Et, comme un feu mourant et qu’en vain l’on attise,
Toute leur foi s’éteint au fond des ciels brumeux
Les rêves des vieillards sont tissés de soie grise
Les rêves des amants sont tissés de soie rose
De sourires fleuris sous les cheveux épars
De chansons, de frissons, de riens, de mille choses
Si douces sous nos mains, nos baisers, nos regards
Les beaux rêves d’amants sont tissés de soie rose
Les rêves de l’oubli sont tissés de soie verte
L’absinthe et l’espérance ont la même couleur
Et le cœur douloureux s’endort, épave inerte
Dans les troubles remous de la verte liqueur
Les rêves de l’oubli sont tissés de soie verte
Les rêves des jaloux sont tissés de soie rouge
L’orgueil exaspéré par les soupçons blessants
Ils vont et, dans leur main, c’est une arme qui bouge
Et cela finira lâchement dans du sang
Les rêves des jaloux sont tissés de soie rouge
Les rêves de douleur sont tissés de soie noire
Le malheur en passant fit les cœurs tant meurtris
Que nul espoir ne met ses lueurs illusoires
Sur l’ombre où le bonheur entassa ses débris
Les rêves de douleur sont tissés de soie noire
Tous les rêves humains, faits de soie trop légère
Aux ronces du chemin sont bientôt déchirés
Mais de leurs oripeaux nous parons nos chimères
Pour aller par la vie un peu moins écœurés
Tous les rêves humains ne sont que des chimères!
Ils vont puiser la vie aux seins lourds des mamans
Ils y crispent leurs doigts et, quand leur soif s’étanche,
Ils ferment leurs grands yeux sur des songes charmants
Les rêves des enfants sont tissés de soie blanche
Les rêves des vieillards sont tissés de soie grise
La joie et la douleur ont moins d’effet sur eux
Et, comme un feu mourant et qu’en vain l’on attise,
Toute leur foi s’éteint au fond des ciels brumeux
Les rêves des vieillards sont tissés de soie grise
Les rêves des amants sont tissés de soie rose
De sourires fleuris sous les cheveux épars
De chansons, de frissons, de riens, de mille choses
Si douces sous nos mains, nos baisers, nos regards
Les beaux rêves d’amants sont tissés de soie rose
Les rêves de l’oubli sont tissés de soie verte
L’absinthe et l’espérance ont la même couleur
Et le cœur douloureux s’endort, épave inerte
Dans les troubles remous de la verte liqueur
Les rêves de l’oubli sont tissés de soie verte
Les rêves des jaloux sont tissés de soie rouge
L’orgueil exaspéré par les soupçons blessants
Ils vont et, dans leur main, c’est une arme qui bouge
Et cela finira lâchement dans du sang
Les rêves des jaloux sont tissés de soie rouge
Les rêves de douleur sont tissés de soie noire
Le malheur en passant fit les cœurs tant meurtris
Que nul espoir ne met ses lueurs illusoires
Sur l’ombre où le bonheur entassa ses débris
Les rêves de douleur sont tissés de soie noire
Tous les rêves humains, faits de soie trop légère
Aux ronces du chemin sont bientôt déchirés
Mais de leurs oripeaux nous parons nos chimères
Pour aller par la vie un peu moins écœurés
Tous les rêves humains ne sont que des chimères!