Les paroles de la chanson
« Les soldats »
Charles Trenet
Ils sont venus à pas de loup.
Ils sont venus, je ne sais d’où.
Ils avaient fait un long voyage.
On leur donna des viandes, du vin,
Puis ils chantèrent de gais refrains
Parlant de gloire et de carnage.
Puis, à la fin de ce beau jour,
Ils chantèrent des chansons d’amour
Et toutes les filles, même les plus sages,
Rêvèrent de leurs danses, de leurs chants
Et les vieillards comme les enfants,
En les voyant, n’avaient plus d’âge...
C’étaient les soldats!...
Ils demeurèrent ici longtemps.
Combien de mois, combien d’printemps?
Je n’saurai dire car ma mémoire
N’a gardé d’eux qu’un vieux souvenir.
En fait d’amertume, d’étrange plaisir
Mais pour le printemps, c’est autre histoire.
Pourtant je l’avoue, ils ont volé,
Sans trop l’savoir, tout c pue j’voulais.
Seul est resté le paysage,
La plaine déserte ou je viens ce soir,
En frissonnant parce qu’il fait noir
Et que j’n’ai plus aucun courage.
Ils sont repartis à pas de loup.
Ils sont repartis, je ne sais où,
Sans doute pour faire un beau voyage.
D’autres leur donneront des viandes, du vin.
Ils leur chanteront de gais refrains,
Parlant de gloire et de carnage
Puis, à la fin de quelque beau jour,
Ils chanteront des chansons d’amour
Et toutes les filles, même les plus sages,
Rêveront de leurs danses et de leurs chants
Et les vieillards comme les enfants,
En les voyant, n’auront plus d’âge.
Ils sont venus, je ne sais d’où.
Ils avaient fait un long voyage.
On leur donna des viandes, du vin,
Puis ils chantèrent de gais refrains
Parlant de gloire et de carnage.
Puis, à la fin de ce beau jour,
Ils chantèrent des chansons d’amour
Et toutes les filles, même les plus sages,
Rêvèrent de leurs danses, de leurs chants
Et les vieillards comme les enfants,
En les voyant, n’avaient plus d’âge...
C’étaient les soldats!...
Ils demeurèrent ici longtemps.
Combien de mois, combien d’printemps?
Je n’saurai dire car ma mémoire
N’a gardé d’eux qu’un vieux souvenir.
En fait d’amertume, d’étrange plaisir
Mais pour le printemps, c’est autre histoire.
Pourtant je l’avoue, ils ont volé,
Sans trop l’savoir, tout c pue j’voulais.
Seul est resté le paysage,
La plaine déserte ou je viens ce soir,
En frissonnant parce qu’il fait noir
Et que j’n’ai plus aucun courage.
Ils sont repartis à pas de loup.
Ils sont repartis, je ne sais où,
Sans doute pour faire un beau voyage.
D’autres leur donneront des viandes, du vin.
Ils leur chanteront de gais refrains,
Parlant de gloire et de carnage
Puis, à la fin de quelque beau jour,
Ils chanteront des chansons d’amour
Et toutes les filles, même les plus sages,
Rêveront de leurs danses et de leurs chants
Et les vieillards comme les enfants,
En les voyant, n’auront plus d’âge.